Remarque : cet article invité a été rédigé par Léo.

 

Ça y est, c’est le grand jour.

Le temps est venu de lancer votre campagne d’emailing !

Craquage de doigt, inspiration profonde : il en a fallu pour vous lancer dans cette tâche titanesque.

Car oui.

Si vous ratez votre campagne d’emailing, vos espoirs et vos rêves financiers risquent de s’envoler aussi rapidement qu’une promesse électorale.

Et vous le savez.

 

Alors vous avez tout donné, pas vrai ?

Vous avez rédigé votre séquence emails

Sans oublier évidemment la formation copywriting

Vous avez fait une belle page de vente

Puis un produit au tip et au top…

 

Tout ça ne pouvait que fonctionner ! Après tout, vous avez donné votre temps, votre énergie, votre argent pour votre succès.

 

Puis vous avez suivi tous les conseils de gourous. Ces mecs-là savent quand même ce qu’ils font, donc vous leur avez fait confiance.

Alors dès les premières heures de lancement, votre compte Stripe a affiché 5 ventes.

Puis à la fin de la journée, 10 ventes !

5 jours plus tard, vous avez encaissé autant qu’un chef d’État sans devoir bouger de chez vous.

 

Les pieds dans la piscine, les soirées barbeuc, la voiture décapotable…

Tout ça commence à triturer votre imagination, hein ?

Vous songez déjà à quitter ce monde de fou pour prendre un repos bien mérité !

.

.

.

Ah euh…

Pardon, je me suis trompé de personne.

Cette situation, c’est plutôt celle des formateurs marketing qui s’enrichissent sur votre dos depuis un paradis fiscal.

 

Revenons donc à vous.

 

Qu’est-ce qui se passe concrètement quand vous faites une campagne par emails ?

J’imagine que vous entendez plutôt le bruit des criquets en lieu et place des notifications Paypal…

Non ?

OK, alors restez bien attentif car dans cet article je vais vous donner un exemple de campagne emailing qui a particulièrement bien fonctionné pour un de mes clients.

Je vous donnerai une liste de techniques et d’astuces que j’ai personnellement utilisées pour générer des campagnes emailing qui font du ca$h.

 

Pour me présenter rapidement : moi c’est Léo, cela fait + 3 ans que j’écris dans l’ombre d’entrepreneurs, et ces 3 années m’ont permis de tester ce qui marche et ce qui ne marche pas.

Je ne veux pas être prétentieux mais… suivre mes conseils, c’est éviter des erreurs malheureuses et économiser de l’argent.

Alors voyons ensemble cette étude de cas.

 

C’est parti.

 

Exemple de campagne emailing : les chiffres 

Exemple de campagne emailing qui cartonne

Tout d’abord parlons chiffres car j’imagine que c’est ce qui vous intéresse, bande de voyeurs !

 

  • Argent généré (chiffre d’affaires) : ≈ 10 000 €
  • Niche : minceur
  • Durée : 6 jours (du 5 juin au 11 juin)
  • Liste email : ≈ 1 800 contacts
  • Ouvreurs emails : entre 600 et 800 par email envoyé

 

Le plus intéressant dans cette histoire ne sont pas les chiffres en soi mais la différence entre le mois d’avant et le mois d’après.

C’est quand même 2 712 % d’augmentation de vente qui a été réalisée, ce qui veut dire que le mois d’avant mon client était à 500 € / mois.

 

Vous l’avez compris, c’est en grande partie grâce à ma séquence emails « secrète » et à ma stratégie de lancement.

 

En fait ?

 

La réussite de cette campagne d’emailing ne tient pas vraiment dans les emails que j’ai envoyés (paradoxalement) mais plutôt dans ce que j’ai fait AVANT la campagne.

 

J’aime bien dire que la plupart du bénéfice se génère dans la stratégie.

 

C’est pour ça qu’il ne faut pas foncer tête baissée dans la rédaction de vos emails, mais plutôt réfléchir à la manière dont vous allez communiquer sur votre produit.

 

Allez, trêve de blabla, je vous explique tout dans la partie suivante.

 

 

Étape n°1 d’une campagne d’emails : sondez votre liste !

 

Ah, vous avez cru que j’allais vous donner des techniques secrètes et surpuissantes, tout droit sorties d’un vieux grimoir perdu depuis des siècles ?

Ha ! Ha.

Et non désolé, on va parler d’un truc pas du tout intéressant mais ô combien important : la connaissance de votre liste email.

 

Prenons cet exemple.

 

Vous êtes éducateur canin, et vous connaissez à peu près les différents problèmes des propriétaires de chien :

  • Chien qui tire sur la laisse.
  • Chien qui mord et qui est agressif.
  • Chien qui défonce la maison quand personne n’est là.
  • Chien qui aboie tout le temps.
  • Chien qui saute sur les inconnus.

 

Mais comment connaître le problème principal de la majeure partie de votre audience ?

Est-ce que c’est le chien qui tire sur la laisse, ou le chien qui aboie tout le temps… ?

Ça, vous ne pouvez pas le deviner.

 

Et ne pensez même pas espionner vos concurrents, ils n’ont pas la même audience que la vôtre.

Certes, cette audience est composée de propriétaires de chien, mais pas des mêmes propriétaires de chien.

Donc vous vous retrouvez avec une liste email qui est forcément unique, composée de gens uniques.

Et forcément, ça va influencer le choix du produit qu’il faut vendre.

 

Ça tombe bien, votre liste email est composée à 86 % de propriétaires de chien dont le problème principal est le chien qui fait pipi et caca dans la maison quand personne n’est là.

Alors que l’audience de votre concurrent aura pour problème principal les aboiements intempestifs.

 

Vous voyez ?

Mais ça, vous ne pouvez le savoir que si vous sonder vos abonnés.

Sonder veut dire en gros leur poser des questions, leur parler.

Vous pouvez : 

 

  • Utiliser un sondage (à condition de poser des questions précises mais qui ne vont pas biaiser la réponse, exemple : quel est le problème récurrent que vous trouvez chez votre chien ?)
  • Contacter personnellement 10 personnes de votre liste email, par email ou par téléphone.
  • Envoyer un email à votre liste en leur demandant quel est leur problème principal avec leur animal domestique.

 

Ne passez pas à l’étape n°2 avant de valider l’étape n°1.

 

Vous pouvez le faire en pensant que ce conseil est banal et qu’il n’a aucune valeur perçue, comme à peu près tout ce qui est gratuit sur internet.

Mais vraiment, ne passez pas du coq à l’âne sinon vous allez le regretter.

 

Si j’étais vous, je préférerais passer quelques semaines à bien étudier ma liste email plutôt que de créer des produits de A à Z, des pages de vente et des séquences emails pour faire… 0 ventes.

 

Vraiment, c’est important. Et cet exemple de campagne emailing le prouve.

 

Je peux vous faire confiance ?

 

OK, donc ça c’est pour la première étape.

Vous allez trouver le problème commun et principal qu’ont les gens dans votre liste email.

C’est ce qui va vous permettre de : 

  • Trouver le bon sujet de formation en ligne
  • Trouver le bon sujet de contenu.
  • Trouver les bons arguments pour vendre.

 

On en vient à l’étape n°2 !

 

Étape n°2 d’une campagne d’emailing : envoyez du contenu « matrixant »

 

Oh, pas de panique.

Je ne vais pas vous demander de vous transformer en coach Facebook qui passe son temps à faire des leçons de morale sur la vente éthique, moyennant 1 499 € TTC.

Quand je dis « matrixer », je veux dire : changer la perception qu’ont vos prospects du réel en leur faisant comprendre que : 

  • Leur problème est grave
  • Qu’il existe une cause à ce problème (vous direz laquelle)
  • Qu’il existe une solution à ce problème (vous direz laquelle)
  • Que vous êtes la bonne personne pour le résoudre
  • Que votre produit est le meilleur pour le résoudre
  • Et qu’il faut agir maintenant

 

Ça ressemble étrangement à une structure de page de vente, pas vrai ?

Eh oui, pas la peine de réinventer la roue !

 

Ce que je viens de vous dévoiler, c’est le chemin que suit logiquement tout prospect avant de devenir acheteur.

(Si si, souvenez-vous de la dernière fois que vous avez acheté une formation par exemple, vous verrez que ces 6 déclencheurs sont les mêmes qui vous ont poussé à sortir votre CB).

 

OK !

 

Donc pour activer ces 6 déclencheurs d’achat, vous allez créer ce qu’on appelle en marketing une « séquence emails de pré-lancement » ou une « phase de pré-lancement« .

 

Pour reprendre l’exemple du client dont je vous parlais : 

  • On a montré les conséquences douloureuses du surpoids dans la vie de tous les jours (regard des autres, manque de confiance en soi, perte de son pouvoir de séduction…)
  • On a expliqué quelle est la VRAIE cause du surpoids : manque d’oxydation des graisses, causé par les régimes restrictifs en calorie.
  • On a embrayé sur la solution à ce problème : l’acide acétique contenu dans le vinaigre de cidre qui permet de brûler les graisses sans se restreindre au niveau de la nourriture.
  • J’ai ensuite présenté le formateur, la manière dont il a découvert et testé la méthode.
  • Puis c’est au tour de son produit. J’ai cherché à expliquer que le seul moyen de résoudre le problème du surpoids est de suivre la méthode de mon client, car c’est la seule qui permet de bien activer les molécules « brûleur de graisse ».
  • Et pour terminer le tout, j’ai simplement fait une promotion à durée limitée (classique, mais efficace.

 

Durée : 1 semaine.

En 1 petite semaine, j’ai eu le temps de préparer le terrain pour vendre le produit de mon client. Donc le Jour J les prospects étaient chauds, prêts à acheter. Ils n’étaient pas surpris de voir une promotion tombée de nulle part dans leur newsletter. Ils s’y attendaient, et ils la voulaient.

 

En fait, je vois la séquence de pré-lancement comme une phase préparatoire à une offensive militaire.

 

Avant de lancer l’assaut, on s’assure que l’artillerie a détruit les bunkers, les postes de commandements, que des mines ont été explosées, ou que des voies de ravitaillement ont été coupées.

Si on lance l’assaut en terrain miné par exemple, il est clair que ça échouera lamentablement.

En marketing c’est un peu pareil ! Les mines, ce sont toutes les petites objections qu’ont vos prospects et qui vont les dissuader d’acheter.

 

Si vous ne déminez pas ces objections, elles vont saper votre lancement de produit et vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer.

Vous avez compris l’intérêt de la phase 1 maintenant 😉? 

Maintenant que vous avez préparé le terrain, on peut lancer l’offensive !

 

Étape n°3 en emailing : envoyez la sauce !

 

Évidemment, à la place des bombes, il y aura des billets (enfin, normalement).

 

Ce que vous allez faire, c’est faire une campagne cette fois-ci de lancement.

 

Elle sera courte et très intense, pour créer un sentiment d’urgence et un effet de foule.

 

Le but ?

 

Relâcher la pression accumulée durant la phase de pré-lancement afin de… créer une explosion de ventes.

 

(Oh, quelle belle métaphore filée).

 

Idéalement cette campagne de lancement devra durer 2-3 jours pour éviter de trop saouler votre audience (vous l’avez déjà chauffé avant, pas la peine de trop en rajouter). 

 

  • Jour n°1 : annoncez le lancement comme une rock-star avec 2g d’alcool dans le sang. Non je plaisante, mais l’idée est là. Lors de la sortie du produit, il faut qu’on ait l’impression que c’est un événement, quelque chose d’unique qui va résoudre définitivement le problème de vos prospects.

 

  • Jour n°2 : créez un effet de foule. C’est ma technique « secrète » qui va doper vos ventes aux antalgiques. L’effet de foule, appelé aussi « effet bandwagon » ou « effet de mode », consiste à montrer à quel point votre produit a du succès, à quel point vous avez fait beaucoup de ventes la veille. Pourquoi ça marche ? Car nous, les êtres humains, sommes « programmés » pour imiter ce que fait la masse. Car si la masse achète votre formation, c’est qu’elle est bonne (en tout cas dans son esprit).

 

  • Jour n°3 : rappelez qu’il y a urgence. Ici il va falloir faire un peu de marketing poussif (eh oui, désolé pour les coachs bienveillants et experts en vente éthique). Ce que je vous conseille ? C’est pas seulement de rappeler que le coupon de 300 € de réduction se termine à 23h59. C’est aussi (et surtout) de mettre du FOMO dans vos mails ! En clair, si les gens ne se bougent pas d’ici la fin du compte à rebours, qu’est-ce qu’ils perdront en plus de l’argent économisé ? Ce que j’ai fait pour mon client dont je vous parlais, c’est d’expliquer qu’en ne passant pas à l’action d’ici la fin du compte à rebours, ils perdront la seule et dernière opportunité possible de vraiment perdre du poids. Car une fois cette date passée, ils n’auront plus forcément le courage de repasser à l’action, de se mettre au travail pour retrouver une ligne plus mince et plus séduisante.

 

Dans mon exemple de campagne emailing, vous remarquez que le but de la phase de lancement est de créer une sorte « d’événement ». Faut qu’il y ait quelque chose de novateur, de formidable mais qui pourra passer sous le nez du prospect s’il n’agit pas rapidement.

 

Vous savez, ça rejoint le syndrome du Shiny Object.

 

On saute d’opportunité en opportunité en pensant que l’herbe est plus verte ailleurs. On a peur de manquer une solution qui va définitivement résoudre notre problème, donc on se laisse tenter.

C’est exactement le processus psychologique qui va se passer dans la tête de vos lecteurs si vous appliquez cette séquence de lancement !

 

Exemple de campagne emailing : conclusion

 

OK, donc vous avez vu que le process est assez logique.

 

  1. On part d’un problème douloureux
  2. On apporte de la valeur pour montrer notre capacité à résoudre ce problème 
  3. On vend la solution à ce problème

 

That’s it. 

 

Honnêtement, oubliez les hacks marketings, les techniques bizarres et autres astuces tombées du camion.

 

Fondamentalement ce n’est pas ça qui fait vendre. C’est plutôt la certitude qu’en achetant ce produit on pourra résoudre un de nos problèmes.

 

Le bon sens, le bon sens…

 

Voilà un exemple de campagne d’emailing réussie !

 

Dans votre séquence email, créez cette certitude que vous pourrez résoudre le problème, et les ventes se feront toutes seules.

 

Si vous voulez aller plus loin avec moi et découvrir d’autres études de cas, rejoignez ma newsletter à l’adresse https://www.leadmania.fr/etude-de-cas

 

Je partage l’histoire de Marc, un éducateur canin que j’ai fait passer de 1 500 € par mois à…

 

Bon, je vous laisse découvrir ça. 😀

 

Léo

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