Créer un business en ligne
Le métier d’infopreneur vous attire ? Vous rêvez de créer vos formations en ligne et les vendre ? Comme je vous comprends. La liberté, les gros salaires, les revenus passifs, les voyages toute l’année…
Mais attendez une minute, être web entrepreneur n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Comme tous les métiers du web, il demande des compétences solides et un mental d’acier pour supporter la charge de travail.
D’ailleurs, ça fait quoi un infopreneur en vrai ? Et côté salaire, combien on peut espérer ?
Je vous dis tout sur l’infopreneuriat, sans langue de bois !
Qu’est-ce qu’un infopreneur ?
Un infopreneur (ou web entrepreneur) est une personne qui entreprend sur internet en vendant de l’information. Un infopreneur peut être :
- blogueur (contenu écrit)
- YouTubeur (contenu vidéo)
- podcasteur (contenu audio)
- influenceur sur les réseaux sociaux
- coach
Il vend des produits en ligne (= infoproduits), principalement :
- des formations vidéos
- du coaching
- des conférences en ligne
- des ebooks
- des masterclass
- des logiciels
L’infopreneuriat fait partie de ces nouveaux métiers du web qui permettent de gagner de l’argent sur internet en exploitant une ou plusieurs compétences. Le but, c’est de transmettre des connaissances dans une niche à un public, le tout à distance.
Que fait un infopreneur ?
Le quotidien n’est pas rythmé uniquement par la création de formation en ligne ou autres infoproduits.
L’infopreneur doit aussi :
- Créer des contenus gratuits de qualité à destination de sa cible (articles de blog, vidéos, formations, ebooks …)
- Générer du trafic vers son site/sa chaîne grâce au SEO, aux réseaux sociaux, à la pub
- Créer une relation avec sa communauté (répondre aux mails, posts sur réseaux sociaux)
- Créer du contenu payant
- Optimiser son taux de conversion
- Se créer un réseau de partenaires
- Gérer son entreprise (administratif, compta, etc.)
Ça en fait des casquettes pour une seule personne ! On est très loin du mythe du digital nomad qui n’en fait pas une.
Quelles qualités et compétences pour se lancer dans l’infopreneuriat ?
L’expertise d’un sujet
Pour devenir infopreneur et vendre son savoir, il faut naturellement avoir une connaissance fine de sa niche. Attention, ça ne veut pas dire qu’il faut être bardé de diplômes, mais avoir assez d’expérience et de connaissances pour éduquer une cible débutante.
Si vous doutez de vos compétences, dites-vous que vous êtes toujours un expert par rapport à quelqu’un.
Certains blogueurs se lancent aussi en tant que débutants, mais alors il faut être honnête avec son public. Le blog sera alors un moyen de mettre en avant l’apprentissage et l’évolution.
L’empathie
Le travail d’un entrepreneur du web consiste à aider son audience à résoudre des problèmes et atteindre des objectifs précis. Il doit faire preuve de beaucoup d’empathie pour :
- se mettre à la place de son public
- cerner ses besoins
- y répondre avec bienveillance
La passion
Vivre de son blog ou de sa chaîne YouTube ne se fait pas du jour au lendemain. Ou du moins c’est très rare.
Il faut donc, dès le départ, choisir une niche qui vous plaît. Imaginez devoir créer du contenu pendant des mois et des mois sur un sujet pour lequel vous n’accrochez pas plus que ça. Je ne vous donne pas 6 mois.
J’ai choisi le copywriting dès le départ car je trouvais le sujet fascinant. Je pourrais en parler pendant des heures. Si ce n’est pas le cas pour votre idée de blog, ma foi… c’est peut-être que vous n’avez pas encore trouvé votre idée de business en ligne.
L’amour de l’enseignement
Je compare souvent le fait d’être infopreneur à celui d’être enseignant (je voulais devenir maître de conférence durant ma vingtaine, ça explique peut-être pourquoi je suis là aujourd’hui :)).
Enseigner en ligne, c’est un métier de passion. Et la passion, ça se sent. Oui, même en ligne.
Si vous n’aimez pas transmettre des connaissances, répondre à des centaines de questions sur votre domaine de prédilection, c’est plutôt mauvais signe. En clair : si vous voulez vendre vos produits sur internet juste pour faire de l’argent, passez votre chemin !
La pédagogie
Cette qualité va de pair avec la précédente.
Pour avoir de bons retours sur vos infoproduits et des ventes régulières, votre message doit être adapté au niveau de vos clients. Les gens veulent avoir affaire à un expert, certes, mais pas à une espèce de spécialiste en blouse blanche qui baragouine sa science.
Heureusement, au moment de créer sa formation en ligne, sa conférence ou son ebook, l’infopreneur dispose de nombreux outils pour faciliter la compréhension de ses apprenants :
- tutos vidéos
- schémas explicatifs
- infographies
- exercices
Et c’est ce qui fera toute la différence !
L’auto-discipline
Créer un business en ligne demande des heures et des heures de travail. Et comme pour toutes les professions, il arrive parfois que l’on n’est pas envie de s’y mettre. Dans ces situations, l’autodiscipline joue un rôle crucial.
C’est elle qui vous fera vous lever de bon matin pour terminer un article de blog.
Encore elle qui vous fera ouvrir votre ordinateur alors que vous voudriez passer l’après-midi devant Netflix.
Encore elle qui vous permettra de trouver la force de travailler sur votre side-business après une longue journée de travail.
Comment travailler cette compétence ? En s’auto-disciplinant, tout simplement. Plus vous le ferez, plus vous entraînerez votre cerveau à résister aux tentations et à la procrastination.
L’organisation
Devant la montagne de tâches à accomplir, un infopreneur peut vite se sentir noyé. La clé de la réussite, c’est de bien s’organiser et de découper un grand objectif en petits, plus faciles à appréhender.
À titre personnel, je dédie chaque jour de la semaine à une tâche bien définie. Ça me permet de savoir parfaitement où je vais et ce que j’ai accompli. Avec Trello, couplé à un carnet tout simple, je gère mon emploi du temps comme une pro 🙂
Le copywriting
Le copywriting, c’est l’art de persuader avec les mots.
Persuader un prospect d’acheter un produit en rédigeant une page de vente canon. Convaincre un internaute de vous filer son adresse mail. Inciter un abonné à cliquer sur un lien dans un mail.
Bref, c’est simple : un infopreneur ne peut pas se passer de copywriting.
Si vous voulez entreprendre sur le web mais que vous ne connaissez rien au copywriting, je vous laisse consulter tous mes articles sur le sujet.
Le SEO
Un business en ligne repose toujours sur les mêmes piliers : trafic → conversion → ventes.
Pour espérer vivre de l’infopreneuriat, il faut avant tout attirer du monde chez vous. La meilleure façon de le faire de façon passive est sans conteste le référencement naturel. En ciblant les bons mots clés, vous obtenez des prospects qualifiés, et donc des clients potentiels qu’il faudra ensuite séduire avec du bon copywriting.
Si vous avez ces 2 compétences (SEO+ copywriting), vous avez gagné !
Dans ma formation Article Hypnotique, je vous donne toutes mes techniques pour augmenter votre visibilité et rendre votre public accro à vos articles.
Les techniques de vente de l’infopreneuriat
Au moment de lancer son produit numérique, un entrepreneur du web ne doit pas seulement se contenter d’écrire une page de vente.
Il doit également mettre en place toutes les étapes d’un lancement :
- recherche de partenaires pour promouvoir son offre
- communication sur les réseaux sociaux (posts, mise en place d’un concours, live…)
- rédaction des emails de vente
- création du tunnel de vente …
La disponibilité
Travailler sur internet ne signifie pas être inaccessible.
Dès que vous aurez un peu de visites sur votre site, on commencera à vous poser des questions par mail, dans les commentaires de vos vidéos, de vos articles de blog. On vous sollicitera pour tel ou tel conseil.
Et votre job…. ben c’est d’être là. De répondre de façon bienveillante, toujours.
Les gens vous verront alors comme l’entrepreneur sympa qui a toujours 5 minutes à leur consacrer, malgré sa vie trépidante. Et ça, ça compte, croyez-moi ! Devant votre page de vente, ils sauront qu’ils peuvent vous faire confiance.
Pareil, la relation client après un achat doit être une de vos principales préoccupations.
Il y a toujours des clients qui n’arrivent pas à se connecter à la plateforme de formation. D’autres qui ont besoin que vous soyez là pour répondre à leurs questions, ou approfondir un point du cours. Si vous êtes aux abonnés absents, attention le lynchage sur les réseaux sociaux.
La relation client fait partie intégrante du métier d’infopreneur.
Combien gagne un web entrepreneur ?
Huuummmm…. Difficile de donner une moyenne.
Certains gagnent quelques centaines d’euros par mois, quand d’autres, des dizaines de milliers.
La majorité du CA provient de la vente d’infoproduit. Mais chacun est libre de diversifier ses sources de revenus (affiliation, pub, articles sponsorisés, etc.).
Ce qu’il y a de magique avec le métier de créateur de contenu sur le web, c’est qu’à partir du moment où vous commencez à gagner vos premières centaines d’euros, là mes amis, il y a du potentiel. Les revenus dépendront alors des stratégies mises en place (et du temps que vous avez à consacrer à ce business bien sûr).
Les avantages d’être infopreneur
Bon, je pense que vous l’aurez bien compris : le métier d’infopreneur est pour moi un métier en or.
C’est un excellent moyen de vivre de sa passion tout en restant chez soi. Sans compter l’incroyable liberté que cette profession du web permet.
Vous voulez parcourir le monde sans vous arrêter de travailler ? OK, un infopreneur peut aussi devenir digital nomad.
Vous avez des enfants et voulez travailler à la maison pour les voir grandir ? Là encore, c’est possible. Des tas de mumpreneurs le font, et elles ne le regrettent généralement pas.
Vous avez un souci avec l’autorité ? Vous rêvez de plaquer votre job et votre boss pour être libre de travailler quand vous le voulez ? Le métier d’infopreneur permet tout ça.
Et puis, pas besoin de casser sa tirelire pour se lancer sur le web. Un nom de domaine, un hébergement, un peu de matériel pour créer des formations en ligne, c’est tout ce qu’il vous fera au départ.
Petit à petit, vous investirez une partie de gains dans le développement de votre entreprise (graphisme, community management, etc.).
Autre avantage, et non des moindres, l’infopreneuriat permet de toucher des revenus passifs.
Une fois que tous les process sont réalisés, tout peut être automatisé. Ce qui veut dire que vous pouvez tranquillement faire votre trekking à Zanzibar et faire des ventes aux 4 coins du monde en même temps.
Dites-moi quel autre métier permet ça, hmm ?!
Et enfin, tout le monde peut devenir infopreneur. À partir du moment où vous possédez un savoir-faire que d’autres sont prêts à acheter, vous pouvez vous lancer sur le web.
Les inconvénients d’entreprendre en ligne
Le tableau n’est pas tout rose non plus. Je ne suis pas là pour vous vendre du rêve.
Entreprendre en ligne a aussi sa part d’inconvénients qu’il vaut mieux prendre en compte avant de se lancer à l’aveuglette.
Premièrement, vous pouvez mettre un peu de temps avant de monétiser. En moyenne, comptez bien 6 mois entre le moment où vous commencez à produire vos premiers contenus et le moment où vous touchez de l’argent de vos produits ou services. Et ça, c’est dans le meilleur des cas.
Durant tout ce temps, vous travaillez gratos. Mieux vaut alors avoir des revenus à côté.
Deuxièmement, la trop grande liberté qui peut faire tourner la tête à certains. Ne pas avoir de boss sur le dos peut ne pas convenir si vous avez besoin de directives pour travailler efficacement.
Et enfin, je dirais le volume de travail, particulièrement au début de l’aventure. Vous n’allez pas compter vos heures, sacrifier des soirées avec votre moitié, des weekends ensoleillés. Finis les congés payés, les RTT et autres avantages de salariés. Vous ne pouvez que sur votre capacité de production pour avoir un revenu.
Malgré tout, je reste convaincue que j’exerce le meilleur métier du monde.
Et vous, devenir infopreneur, ça vous tente ? Vous vous êtes déjà lancé ? Dites-moi tout en commentaires. J’aimerais savoir où vous en êtes.
Jennifer
Créer un business en ligne
Vous cherchez à gagner de l’argent sur internet et avez entendu parler des livres numériques comme étant un bon plan ?
Rapide à rédiger, l’ebook est aussi ultra-simple à créer. Un logiciel de traitement de texte, un peu d’huile de coude et à vous les millions.
Oui, sauf que, comme toujours, c’est un peu plus complexe que ça.
Parce que, votre ebook, il va falloir le vendre. Et c’est là que beaucoup d’infopreneurs se plantent.
Mauvais sujet, méthodes de vente catastrophiques, et j’en passe.
Alors, comment bien vendre un ebook sur internet ? Faut-il avoir un blog, une chaîne YouTube, être un influenceur ? Combien vendre un ebook? Est-il possible de toucher des revenus passifs grâce à ce type de produit numérique ?
Les prérequis pour vendre un ebook
Avoir un blog, une chaîne YouTube, un podcast
Avant de commencer à vendre un ebook, encore faut-il avoir un public à qui le proposer.
La stratégie idéale est donc de créer un blog, une chaîne YouTube ou un podcast en rapport avec le domaine de votre ebook. Ça vous évitera de rédiger un ebook qui n’intéresse personne. Bah oui, difficile de vendre son ebook « Comment tricoter un pull en maille en 3 jours ? » si votre site parle de mécanique !
L’intérêt d’avoir un blog (ou toute autre source de contenu), c’est que ça vous permet de :
- avoir un public à qui vendre votre livre électronique
- construire votre autorité sur le sujet
- être référencé sur les moteurs de recherche
- faire la promotion de votre ebook de façon passive sur votre site (redirection vers des pages de vente, articles, etc.)
Mais vous vous demandez peut-être comment vendre un ebook sans blog ? Dans ce cas, lisez la suite de l’article, je vous donne plusieurs pistes.
Se construire une audience qualifiée
OK, c’est cool d’avoir une audience, mais pour qu’elle achète votre produit numérique, elle doit être QUALIFIÉE.
Ce n’est pas un secret, un contenu engageant et un ciblage pertinent sont les ingrédients de la réussite.
Alors, comment attirer le bon public ?
- Rédiger des articles pour le référencement naturel : être bien positionné sur Google vous ramène des lecteurs ciblés en continu
- Avoir une stratégie de contenu en béton
- Investir dans de la pub sur les réseaux sociaux
- Aller le chercher chez les autres (articles invités par exemple)
Mais ce n’est pas fini (je dirais même que ce n’est que le départ). Il va maintenant falloir convertir ces simples visiteurs en prospects.
De quelle manière ?
En leur demandant leur adresse mail, tiens !
« Mais pourquoi diable Martine me filerait son adresse mail ? » se demande la jeune femme derrière son écran d’ordinateur.
Tout simplement parce que ce que vous allez offrir en échange à Martine va l’aider à résoudre un problème.
Votre solution peut prendre la forme d’un simple pdf, un cours par mail, une courte vidéo, un extrait de formation, ou même de votre ebook à vendre…
Votre objectif de la vie, maintenant que vous êtes créateur de contenu, c’est de choper des adresses mail. Point.
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On a un site, des abonnés.
OK.
Voyons maintenant les étapes pour vendre un ebook en ligne.
Les étapes pour vendre un ebook sur internet
Étape 1 : Trouver le bon sujet de livre numérique
La base pour vendre un produit, c’est le besoin.
Que ce soit pour vendre un shampooing, un sac de couchage, un panier pour chien, une formation en ligne. Vous devez apporter une solution à un problème.
Écrire un ebook pour toucher des revenus passifs, oui, mais votre seul objectif, c’est d’aider vos lecteurs avant tout.
Pour trouver une idée d’ebook qui se vend :
- listez les questions que l’on vous pose le plus fréquemment (dans les commentaires, par mail)
- analysez les 5-6 articles, vidéos ou podcasts qui vous rapportent le plus de trafic : ce sont les sujets qui intéressent le plus votre audience
- envoyez un sondage afin d’identifier les problèmes des lecteurs de votre ebook
Autres solutions (notamment si votre audience est encore trop petite) :
- une bonne méthode consiste à analyser les meilleures ventes sur Amazon
- visionner les vidéos YouTube les plus populaires de vos concurrents
- vous rendre sur Google Trends pour checker si le sujet pourrait intéresser
- utiliser l’outil « Answer the public« , qui va vous donner, à partir d’un mot clé, les questions que les internautes posent à Google
Étape 2 : Bien choisir le titre de son ebook
Le titre d’un ebook, c’est le sésame pour des ventes colossales.
L’anecdote qui va suivre en est d’ailleurs un très bel exemple…
Un jour, un scientifique nommé William Fischer a écrit un très bon livre sur le cancer. Le genre ultra-complet, super documenté, le fruit d’années de recherche. Il l’a intitulé « L’Encyclopédie du Cancer ».
Gros flop. Malgré le contenu hyper qualitatif.
Quelque chose clochait.
Fischer a donc fait appel à un copywriter qui a changé le titre pour « Comment Combattre le Cancer et Gagner ? »
Et devinez quoi…
Les ventes du bouquin ont explosé.
Morale de l’histoire : même si votre ebook est excellent, personne ne le lira si le titre n’est pas vendeur.
Pas besoin de faire dans l’originalité ou d’écrire un titre racoleur, restez simple.
1. Partez d’un besoin et proposez une solution, comme le font ces best-sellers sur Amazon :
- La Clé de votre énergie : 22 protocoles pour vous libérer émotionnellement
- Changer sa vie en 21 jours
- LA PENSÉE POSITIVE : Comment atteindre vos objectifs et mener une vie positive à travers le pouvoir de la pensée
- Se débarrasser à jamais des troubles anxieux et des crises d’angoisse
2. Ajoutez un nombre, ça donne un cadre. Le lecteur sait ce qu’il l’attend. Et il adooooore ça.
Étape 3 : Rédiger son ebook
Écrire un ebook pour le vendre ne se fait pas à l’aveugle. Il va vous falloir un plan.
Oui, comme à l’école. C’est le meilleur moyen de travailler efficacement et de ne pas partir dans tous les sens.
Pour proposer un ebook à haute valeur ajoutée, sortez l’artillerie lourde : nombre de pages important, graphisme soigné, schémas, interventions d’experts, etc. Ces petits détails vous démarqueront des dizaines d’autres ebooks sur le sujet.
Niveau délai, à vous de voir en fonction du temps dont vous disposez. Essayez quand même de caler 1 000 mots par jour (ou 2h de travail). Et ne descendez jamais sous cet objectif. C’est la meilleure façon de ne pas procrastiner.
Et pour l’outil de rédaction alors ?
Un simple fichier Google doc ou Word suffit. Une fois la rédaction terminée, vous convertissez en PDF. Et c’est fini 🙂 !
Étape 4 : Créer un design attirant
Vous n’êtes pas graphiste ? Peu importe.
Avec le logiciel Canva, vous pouvez créer une couverture d’ebook professionnelle en quelques minutes. Vous choisissez parmi les dizaines de templates celui qui correspond le plus au sujet de votre ebook à vendre et vous personnalisez.

Cette page de couverture va vous permettre de créer un mock up pour présenter votre produit de la meilleure façon qui soit.
Un mock quoi ?
Un mock up.
Regardez plutôt :

Pour créer un mockup gratuitement, il y a des sites comme PlaceIt ou encore Mockuper.
Avec ce type de visuel, vous aidez le prospect à visualiser, à matérialiser votre ebook à vendre (rappelons que l’ebook est un produit numérique sous format pdf, not so sexy au départ, n’est-ce pas ?).
Étape 5 : Rédiger une page de vente persuasive
Ça, c’est mon dada !
La page de vente, c’est un élément clé pour la conversion. C’est ce qui va faire que celui qui la lit va se dire « Mais ouiii, cet ebook est fait pour moi. »
Bon alors, facile à dire, mais on met quoi dans une page de vente ?
Dans les grandes lignes :
- les désirs et frustrations des futurs clients (connexion émotionnelle)
- leurs objections
- des témoignages
- une garantie
- une FAQ
J’ai rédigé un article complet sur la bonne façon d’écrire une page de vente si vous voulez aller plus loin.
Étape 6 : Vendre son ebook en ligne
C’est le moment tant attendu de monétiser.
Et à ce propos, quel est le prix d’un ebook ?
Ah !!!! La question qui fait débat.
À vous de voir ce qui se fait chez vos concurrents. Mais il sera très difficile de vendre un ebook à plus de 49 €.
Je sais, comparé à la vente d’une formation en ligne par exemple, ça ne paraît pas super. Mais réfléchissez 2 minutes : il est plus facile de faire revenir un client que de persuader un prospect de faire un premier achat.
Ce qui veut dire qu’en obtenant une vente de votre livre numérique, même à 29 €, vous obtenez un client, et donc plus de probabilités de générer plus de ventes pour d’autres produits par la suite.
Mais c’est comme pour tout, c’est une histoire d’offre et de demande.
Si votre sujet est en demande mais que peu de concurrents le traite, un prix das la fourchette haute est acceptable. Si, au contraire, le sujet de votre ebook est beaucoup traité, n’espérez pas des miracles.
Réfléchissez donc bien au prix de votre livre électronique.
Comment maximiser les ventes de son livre numérique ?
Vendre via sa liste email
Le plus évident, c’est de commercialiser son ebook à ses abonnés. Ce sont déjà des prospects qualifiés.
Avec une bonne séquence d’emails de vente, vous les prévenez qu’ils peuvent se procurer votre chef-d’oeuvre pour tant. À vous de voir si vous faites une promo de lancement (avec un ebook à moins de 50 €, ça me paraît chaud quand même, mais pourquoi pas ?)
Mais il y a d’autres techniques pour mieux vendre son ebook.
Voyons ça ensemble.
Vendre un ebook sur Amazon
Saviez-vous qu’il n’était pas nécessaire de passer par une maison d’édition pour publier un livre ?
Vous pouvez très bien opter pour l’auto-édition. Et grâce à des plateformes comme Amazon, c’est même assez facile. Des tas d’auteurs ont fait fortune en publiant leur ebook sur cette plateforme.
Comment procéder ?
- Inscrivez-vous sur le programme de vente d’ebook d’Amazon KDP Amazon.
- Cliquez sur « ajouter un nouveau titre »
- Renseignez les informations sur votre livre
- Ajoutez des mots-clefs liés à la thématique de votre ebook
- Téléchargez la couverture
- Choisissez le prix de votre ebook
- Publiez
Le gros avantage de passer par Amazon, c’est la visibilité. Vous pourrez alors toucher des millions de potentiels lecteurs.
Les inconvénients :
- ce sont des prospects froids
- la commission qu’Amazon se prend au passage, évidemment
- les prix des ebooks qui flirent souvent avec le ridicule
- Amazon met en avant uniquement les “top auteurs”
Mais ça ne coûte rien d’essayer. Prenez quelques minutes et vous verrez comment ça marche.
Vendre sur des plateformes d’affiliation
Dans cet univers passionant qu’est l’infopreneuriat existe des plateformes d’affiliation de produits numériques comme 1tpe.com, Cickbank.com… qui permettent de vendre ses produits via un réseau d’affiliés.
Le principe est simple : les vendeurs publient leurs produits et les affiliés génèrent des revenus grâce à des commissions sur chaque vente.
L’inscription est gratuite, il suffit d’avoir une adresse mail pour accéder à la plateforme de vente et d’affiliation avec le même compte.
Faire de la publicité pour mieux vendre son ebook
Parmi les sources de monétisation, la pub Facebook, Insta, Twitter ou autre peut être très rentable.
Attention toutefois à garder un oeil sur vos stats pour calculer votre ROI (Retour sur Investissement). Si vous dépensez plus que ce que la pub vous rapporte, passez votre chemin. Ou alors, c’est que votre copywriting n’est pas top.
Vous voulez comprendre ce qui pousse un prospect à acheter ? Voici une liste très intéressante de 24 déclencheurs psychologiques.
Mieux vendre un ebook grâce à l’affiliation
L’affiliation, c’est le fait de recommander un produit que vous appréciez et de toucher une commission à la vente.
Mais ça marche aussi dans l’autre sens. Vous pouvez créer vous-même votre propre programme d’affiliation. De cette façon, vos affiliés s’occupent de marketer votre ebook pour vous, vous leur versez un pourcentage de la vente chaque mois. Tout le monde est content.
Et plus vous avez d’affiliés, plus votre autorité augmente, plus vous faites de ventes.
C’est un excellent moyen de vendre des ebooks en automatique.
Systeme.io, mon outil chouchou, vous propose de créer votre programme d’affiliation via sa marketplace.
Il suffit de présenter votre produit pour donner envie aux gens d’en faire la promotion et de définir un pourcentage de commission.

Important : pour pouvoir accéder et publier sur la marketplace, il est obligatoire d’avoir un compte payant Systemeio.
En passant par ce lien, vous économisez 30% sur l’abonnement Systeme.io Startup (+ migration gratuite !).
Faites la promotion de votre livre numérique sur les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux sont aussi un outil gratuit pour faire la promotion de son ebook. Vous pouvez par exemple :
- intégrer des groupes et y apporter beaucoup de valeur. Vous inviterez les gens qui veulent approfondir une discussion en mp. Naturellement, ce sera l’occasion de proposer votre ebook à la vente
- créer des posts sur votre page pour le promouvoir.
N’oubliez pas de mettre un lien qui pointe vers votre landing page ou vers la plateforme de vente à chaque fois que vous parlerez de votre ebook.
Pourquoi vendre un ebook est un bon moyen de gagner de l’argent sur internet ?
Quand le travail est bien fait, vendre un ebook est un bon moyen de monétiser son business en ligne.
Et ce pour plusieurs raisons :
- ils sont faciles à créer : la rédaction ne vous prendra jamais plus de quelques semaines
- ils sont faciles à vendre : un acheteur potentiel n’hésitera jamais longtemps à investir moins de 50 € pour réseoudre un problème
- vendre un ebook en automatique est plus facile qu’un autre infoproduit : vous pouvez les présenter à vos nouveaux abonnés via votre séquence d’emails de bienvenue
- une fois que vous avez vendu un ebook pas trop cher, vous pouvez vendre 10 fois plus facilement un autre produit, comme une formation en ligne par exemple
Alors, convaincu par les ebooks pour monétiser votre savoir-faire ?
Créer un business en ligne
Contrairement à ce que beaucoup de webmarketeurs veulent vous faire croire, avoir un business en ligne, c’est du boulot.
Beaucoup de boulot.
Rédaction d’articles pour votre blog, création de vos vidéos/podcats, stratégie de contenus sur les réseaux sociaux, création de produits payants, gestion des clients, emails que vous recevez quotidiennement, compta, et toute la réflexion constante sur votre business…
Y a de quoi finir esclave de son entreprise sans un minimum d’organisation.
La solution ? Automatiser son business au maximum pour gagner du temps, gagner en productivité et en efficacité.
Je vous explique quels outils d’automatisation mettre en place pour travailler moins, mais mieux.
Automatiser son business : ça veut dire quoi ?
Automatiser son entreprise consiste à gérer votre entreprise sans que vous soyez là tout le temps. Vous pouvez vaquer à vos occupations, dormir ou partir en voyage tout en faisant tourner la boutique quand même.
Pour ça, il existe pléthore d’outils pour webentrepreneurs. Vous les paramétrez une fois, et vous êtes tranquille pour plusieurs mois voire plusieurs années.
La meilleure stratégie pour gagner du temps.
Première étape d’un business qui tourne tout seul
Pour bien faire les choses, il faut d’abord avoir une vue d’ensembles des tâches à accomplir pour votre entreprise en ligne.
Exemples :
- quotidien : répondre aux emails (clients et prospects), veille réseaux sociaux, coachings, lecture, etc.
- hebdo : rédaction article/vidéo YT/podcast, newsletter, création infoproduit, analyse stats, prise de rdv, etc.
- mensuel : planification contenus réseaux sociaux, compta, SEO, lancement de produit, etc.
Avoir une vue d’ensemble de son activité permet d’identifier :
- les points noirs : c’est-à-dire les tâches chronophages que vous pouvez automatiser
- les points faibles : ce pour quoi vous n’êtes pas super doué et qui vous prend un temps fou (ex : gestion technique de votre site, comptabilité, montage vidéo, SEO, transcription texte, etc.). La solution ? Déléguer. Sur des plateformes comme Fiverr ou 5euros.com, vous trouverez des freelances qui font du bon boulot pour pas trop cher
Automatiser son business avec un logiciel d’emailing
Pour espérer gagner de l’argent avec un blog, une chaîne YouTube ou autre, la matière première, ce sont les inscrits.
C’est via votre liste mail que vous nouerez une relation de confiance avec vos abonnés et que vous proposerez vos produits à vendre. Aucun infopreneur, freelance, e-commerçant ne peut faire l’impasse sur cette étape.
Rappelez-vous de ça : 0 mail = 0 € sur le compte en banque.
Alors, c’est quoi le principe ?
Vous offrez un « cadeau » de valeur à vos prospects en échange de leur adresse mail. PDF, accès à un webinaire, extrait d’une de vos formations, atelier en ligne… Peu importe ! Le tout, c’est que votre lead magnet réponde à un besoin.
Et si vous êtes en manque d’inspiration, je vous ai préparé une liste de 30 idées de lead magnets à offrir.
30 idées de lead magnets faciles à créer !
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OK, et que se passe-t-il ensuite ?
Votre logiciel d’emailing va se charger d’envoyer ledit cadeau illico presto et d’enregistrer ce contact dans votre base de données.
Vous pouvez aussi, via cet outil, programmer une séquence de mails afin de créer une relation avec votre prospect et lui présenter vos offres. C’est ce qui s’appelle vendre en automatique.
Quel logiciel utiliser ? Perso, j’utilise Systeme.io (lien affilié). Il est économique, fiable et le support client est top.
Il en existe d’autres qui sont gratuits comme Mailchimp (jusqu’à 2 000 contacts).
Je vous recommande d’investir tout de suite dans une solution payante, car mine de rien, 2 000 contacts, ça arrive vite. Et quand on doit transférer tous ses tunnels de vente vers un nouvel outil, c’est du temps de perdu pour rien.
Automatiser ses posts sur les réseaux sociaux
Batcher ses contenus réseaux sociaux consiste à créer toutes vos publications Insta, Facebook, Twitter, etc. ou encore miniatures YT en une seule fois pour gagner du temps.
Ça évite d’avoir à trouver une idée de post, le rédiger et le partager chaque jour (de quoi devenir dingue, croyez-moi).
Pour créer les visuels de mes publications, j’utilise la solution payante de Canva.
Ce qu’il fait :
- à partir d’un modèle, l’outil redimensionne pour adapter la taille aux différents réseaux sociaux. En gros, si vous êtes sur 3 réseaux, vous n’avez qu’un visuel à créer
- il conserve tous les designs déjà créés : vous n’avez plus qu’à changer le titre
- il vous permet de créer une palette de couleurs personnalisées, afin de conserver une cohérence dans votre image de marque
Ça, c’est pour la création « artistique ».
Pour la planification pure et dure, Tailwind est extra pour Pinterest. Pour les autres médias, j’utilise Later et Creator Studio (top pour élaborer des carrousels). Grâce à ces outils d’automatisation, vos posts seront publiés automatiquement, sans même que vous y pensiez. Perso, je ne pourrais pas m’en passer tellement ils me font gagner du temps.
Enfin, pour automatiser un certain nombre de tâches (même du quotidien), vous avez IFTT. Grâce à IFTTT, il est possible, par exemple :
- de recevoir un e-mail lorsqu’un tweet, post ou article est publié sur un sujet précis
- dès qu’un nouvel article de blog est publié, qu’il soit partagé sur votre page Facebook
- mettre votre téléphone en silencieux en détectant l’arrivée dans un lieu précis (votre espace de coworking par exemple)
- sauvegarder automatiquement ses photos Instagram sur OneDrive
- déclencher la machine à café quand votre réveil sonne
- etc.
C’est pas génial tout ça, hein ?!
Libérer son esprit avec un outil de prise de rdv
Automatiser son business, c’est aussi pouvoir se délester de certaines tâches administratives prenantes, comme la prise de rdv.
En tant qu’entrepreneur sur le web, vous proposez peut-être du coaching, des appels découverte avec des prospects. Vous êtes sûrement en contact régulier avec de potentiels nouveaux partenaires, etc.
Pour mettre fin aux interminables échanges par mail pour trouver un créneau qui arrange tout le monde, adoptez un logiciel de prise de rdv en ligne.
En version gratuite, Huspot est très bien, je vous le conseille.
Son fonctionnement est simple : vous renseignez vos disponibilités et gérez les différents paramètres disponibles. Le client/prospect/partenaire n’a plus qu’à faire son choix entre les créneaux libres pour réserver en quelques clics celui qui lui convient.
Comme ça, tout le monde est content.
Utiliser des templates pour la création de formation vidéo
Quand on crée une formation vidéo, l’étape de la réalisation des visuels peut vite devenir fastidieuse si on opte pour une autre option que de simples slides.
La solution pour gagner des heures de travail ? Utiliser des templates aux couleurs de votre entreprise, changer le texte, parfois les images, et le tour est joué.
L’outil qui permet une fois de plus ce tour de passe-passe, c’est encore et toujours Canva 🙂
Automatiser ses ventes avec cet outil tout-en-un
Je vous ai parlé plus haut du pouvoir de l’emailing pour créer une relation avec vos prospects et faire des ventes en automatique.
Et bien, une fois la vente conclue, là encore, avec un logiciel tout-en-un comme Systeme.io, vous n’avez rien à faire. L’outil s’occupe de gérer les paiements avec les plateformes que vous avez choisies (Paypal, Stripe) et de donner accès à la formation au client en lui envoyant ses identifiants.
Si vous proposez le paiement en plusieurs fois, là encore, pas besoin de post-it de rappel, c’est la plateforme de formation en ligne qui gère. Vous recevez chaque mois une notification pour vous prévenir que l’argent est sur votre compte en banque.
Si un client achète votre infoproduit à Osaka pendant que vous dormez tranquillement à Paris, il ne s’apercevra de rien.
Vous pouvez même décider de ne pas donner accès à l’intégralité de votre formation en paramétrant les délais entre chaque cours. Systeme.io se chargera de débloquer les contenus aux bons moments.
Tous ces réglages sont faits manuellement lors de la création de votre produit. Après, tout est automatique.
Gérer sa relation client grâce à l’automatisation
Tout bon entrepreneur qui se respecte a à cœur de satisfaire ses clients. Créer de la daube juste pour faire des thunes, ça dure peut-être un moment. Mais aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, on aurait vite fait de vous lyncher sur la place publique.
Et là, bye bye la dolce vita !
Pour savoir si vos clients ont apprécié votre produit, s’ils le recommanderaient à un ami ou s’ils suggèreraient quelques changements, là encore, pensez automatisation.
Paramétrez un mail de suivi x jours après l’achat pour savoir si tout se passe bien et si le client a des questions. Pensez aussi à glisser un lien vers un petit sondage pour laisser un témoignage.
Là, vous faites d’une pierre deux coups sans efforts :
- Vous montrez que vous chouchoutez vos acheteurs
- Vous obtenez encore plus de preuve sociale pour vos prochaines ventes
Automatiser son business avec les documents numériques
La dernière action à mettre en pratique pour automatiser son entreprise, c’est la signature de tous vos documents en ligne.
PandaDoc est un logiciel tout-en-un pour créer, signer et envoyer des documents de vente. Vous pouvez facilement mettre votre signature électronique sur tous types de contrats et de propositions commerciales. Vous organisez tous vos documents sur une plateforme facile à gérer.
Une version gratuite est disponible pour ceux qui veulent tester l’outil.
À vous de tester toutes ces solutions pour mettre votre entreprise sur mode automatique et vous occupez de ce qui compte vraiment.
Dites-moi en commentaires quels outils vous utilisez pour automatiser votre business 🙂
Jennifer
Créer un business en ligne
Vous avez créé votre business en ligne et souhaitez maintenant passer à la vitesse supérieure en vendant vos propres produits ? Génial !
Je ne peux que vous encourager à le faire si vous rêvez de gagner de l’argent sur internet. Dans cet article, je vous propose ma liste d’outils incontournables pour créer une formation en ligne, qu’on soit débutant ou non.
C’est exactement le type d’article que j’aurais aimé avoir sous la main quand j’ai lancé mon premier produit numérique. Il vous évitera de perdre un temps précieux, mais aussi de dépenser de l’argent pour rien.
Bonne lecture 🙂
Créer une formation en ligne : pourquoi faire ?
Parmi les différentes façons de gagner de l’argent avec un blog, une chaîne YouTube ou un podcast, créer une formation en ligne est celle qui, selon moi, est la plus alléchante.
Les raisons ?
- Les coûts de production sont moindres (il est même tout à fait possible de créer une formation en ligne gratuitement). Les marges sont donc considérables.
- Covid oblige, le marché de l’enseignement à distance explose en France et dans tous les pays francophones (taux de croissance annuel de 15%).
- Créer une offre de formation à distance vous permet d’asseoir votre expertise sur un sujet donné. Vous n’êtes uniquement plus celle qui papote pour ne rien dire, vous enseignez un savoir-faire.
- Vous n’avez pas besoin de connaissances particulières. Avec les outils que je vous propose dans cet article, tout le monde peut lancer son produit digital et le vendre (oui, même si la technique informatique vous file de l’urticaire !).
- Une fois que votre formation est créée, votre tunnel de vente mis en place, plus rien à faire (à part quelques mises à jour de temps en temps). Je n’ai pas vu mieux pour toucher des revenus passifs.
Qui peut concevoir une formation à distance ?
Que vous soyez blogueur, Youtubeur, podcasteur, à partir du moment où vous détenez un savoir-faire que d’autres sont prêts à acheter, vous pouvez créer votre formation à distance.
Un prérequis tout de même : avoir assez d’autorité.
Comment ?
En offrant du contenu gratuit de qualité. En aidant votre communauté. Avant de demander quoique ce soit. Là, vous allez faire connaître votre blog, votre chaîne Youtube, etc. Et seulement alors vous pourrez revêtir la cape de web entrepreneur (= personne qui entreprend et gagne de l’argent sur internet).
Bien choisir son matériel de formation
Un bon outil pour créer un cours en ligne doit réunir plusieurs critères :
- le prix : nul besoin de se ruiner pour avoir un rendu pro. Avez-vous vraiment besoin de ce logiciel d’enregistrement et de montage à 500 € ? À l’inverse, zappez le tout gratuit. Les fonctionnalités sont toujours limitées et le résultat pas toujours terrible
- la prise en main facile : les outils pour créer des formations qui nécessitent eux-mêmes une formation pour les comprendre, euh…. très peu pour moi. En web entrepreneuriat, le temps, c’est de l’argent ! La création d’un infoproduit ne doit pas traîner pendant des mois
- un support réactif : pour gérer les problèmes techniques qui arrivent toujours au bon moment, hein !? (comme tous vos cours vidéo qui disparaissent de la plateforme de formation la veille du lancement !!!! C’est du vécu :))
Les outils pour créer une formation en ligne sans se ruiner
Organiser/planifier sa formation en ligne
Créer son propre produit est un travail titanesque. Si vous voulez que ça cartonne, tout doit être consigné par écrit pour ne pas avancer à l’aveugle.
Première étape vers le succès : la planification.
Objectifs à atteindre, plan de la formation, découpage du travail selon un calendrier bien précis, stratégie marketing… Notez toutes vos idées. Pour ça, vous avez l’embarras du choix.
#1 – Trello
Mon outil chouchou. Je l’utilise en version gratuite, ce qui est amplement suffisant.
Vous pouvez créer un tableau dédié à votre formation et y créer des colonnes comme ceci :

# 2 – Asana
Bien si vous travaillez avec des collaborateurs. Il comprend de nombreuses fonctionnalités (espaces de travail, projets, commentaires, boîte de réception). Vous gérez le travail et les projets en temps réel, sans boîte mail.
# 3 – Notion
C’est l’outil à la mode chez les entrepreneurs du web !
Notion est un espace de travail tout-en-un pour la prise de notes, la gestion des connaissances et des données et la gestion des projets. Au lieu d’avoir 36 000 outils, ce logiciel regroupe toutes les fonctionnalités dont vous avez besoin pour être ultra-productif.
Beaucoup d’amies ne jurent que par Notion. Perso, je trouve la bête trop compliquée. Mais qui sait, je me laisserais peut-être séduire à l’avenir.
# 4 – Coggle

Coggle est un logiciel de mindmapping gratuit pour créer des organigrammes et des cartes mentales. Top pour coucher toutes les idées qui vous traversent l’esprit au moment de concevoir le plan de vos cours par exemple.
# 5 – Carnet papier
En plus de ces outils, j’utilise un simple carnet version papier.
J’ai toujours aimé écrire mes objectifs à la main, ça me permet d’en prendre pleinement conscience et j’ai remarqué que ça me boostait.
Chaque dimanche, je rédige mes 2 ou 3 grands objectifs de la semaine ainsi que mon planning de la semaine pour les réaliser.
Créer des visuels
# 6 – Canva
Canva, c’est THE logiciel collaboratif tout-en-un et gratuit à utiliser quand on travaille sur le web. Impossible de passer à côté.
Sans compétence en graphisme, vous choisissez entre des centaines de modèles pour créer tous vos visuels (infographies, site web, logo, présentations, documents, posts réseaux sociaux, pubs pour réseaux sociaux, couvertures d’e-books, etc.).
Vous personnalisez tout dans le moindre détail et pouvez exporter votre chef-d’oeuvre sous plusieurs formats (JPEG, PNG, PDF, MP4, etc.).
# 7 – Google slides/Powerpoint
Si vous voulez aller au plus simple (et au plus vite), il y a toujours les slides. Classique mais efficace !
Vous tapez les idées les plus importantes que vous commentez de vive voix.
PowerPoint est un logiciel payant de la suite Office Microsoft, disponible sous Windows et Android. Pour les adeptes d’Apple, vous avez Keynote qui est pas mal aussi. Sur iPad, vous pouvez même créer des diagrammes et des illustrations avec l’Apple Pencil.
En version gratuite, Google Slides fait le même job. Et tout est stocké sur votre Google Drive.
# 8 – Prezi
Prezi est un logiciel de présentation dynamique. À l’inverse de PowerPoint ou Google Slides, ce n’est pas la diapo qui défile mais la caméra qui plonge en profondeur dans la page.
De cette façon, vous présentez l’info générale et allez de plus en plus en détails, tout ça sans jamais ennuyer l’apprenant.
L’outil nécessite un peu de temps pour la prise en main, c’est le seul point négatif.
Je vous laisse découvrir cette petite merveille en cliquant ici.
# 9 – Visme
Visme est un outil web de visualisation de données qui vous permet de transmettre du contenu sous forme de présentations, d’infographies et de publications pour les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Youtube, Linkedin)
Vous avez accès à des milliers de modèles à personnaliser (couleurs, police, ajout de vidéo, d’audio ou d’enregistrements vocaux).
Visme est disponible en version gratuite (assez limitée) et propose un essai gratuit. La version payante vous coûtera 19,00 $US/mois.
# 10 – Banques d’images en ligne
Là encore, vous avez l’embarras du choix.
Entre les banques d’images libres de droit comme Unsplash, Pixabay et Pexels et celles qui sont payantes (Adobe Stock, Creative Market, Moyo Studio), vous ne pouvez pas rester en panne de photos originales.
Enregistrer le contenu de la formation
Si vous n’avez pas encore investi quelques euros pour élaborer votre infoproduit, c’est le moment de le faire. En effet, avoir un son et une image irréprochables, c’est juste le B-A.BA.
Voici le matériel que j’utilise…
# 11 – Screencast-O-Matic
C’est un logiciel de screencasting avec de nombreuses fonctionnalités qui vous permet d’enregistrer votre écran facilement. Plus simple, tu meurs 🙂
Vous pouvez enregistrer l’écran et la webcam simultanément, plus besoin de plusieurs logiciels pour combiner vos enregistrements. Pareil pour le montage, c’est inclus dans l’outil. Vous pouvez couper les passages souhaités, ajouter des images, du texte, modifier des arrière-plans, flouter des parties d’écran, etc.
Et tout ça pour une quinzaine d’euros par an. C’est carrément donné.
J’ai utilisé Screencast-O-Matic pour la création de ma toute première formation en ligne (que je repoussais parce que j’avais ultra peur de la technique). Et avec cet outil, c’était finger in the nose ! Franchement, vous pouvez y aller les yeux fermés.
#12 – Micro Blue Yeti
L’un des meilleurs micros USB disponibles sur le marché est le micro Blue Yeti. Le son est synchronisé instantanément avec la capture d’écran, c’est-à-dire que vous n’avez pas besoin d’acheter une carte son externe. Vous le branchez sur la prise USB de votre ordi et hop, vous commencez.
Le prix ? 140 € sur Amazon.
Si votre budget est encore serré, il y a aussi le micro USB Snowball ICE qui coûte environ 60 €. Très léger et bonne qualité de son.
Héberger sa formation
Le plus simple quand on commence à créer ses propres produits, c’est d’utiliser un outil tout-en-un. Pas besoin d’être calé niveau technique, vous n’avez qu’à vous laisser guider.
# 13 – Systeme.io

Systeme.io est l’outil que j’utilise pour mon email marketing, mes tunnels de vente, l’hébergement et la vente de mes produits numériques.
Bref, c’est THE outil nécessaire à la création et au développement de votre business en ligne.
Ses avantages :
- le logiciel est très bon marché. Si vous vous lancez sur internet, c’est un point à ne surtout pas négliger
- la facilité d’utilisation : même un débutant peut créer des trucs au look pro. Il suffit de choisir vos templates, de les personnaliser grâce à du glisser-déposer. Et basta !
- le programme d’affiliation : Systeme.io vous propose de gagner de l’argent en recommandant toutes sortes de formations en ligne et même d’avoir vos propres affiliés qui se chargeront de promouvoir votre produit
- la période de test de 15 jours pour voir si vous êtes conquis ou pas
- l’ajout régulier de nouvelles fonctionnalités, sans supplément
- un service client hyper réactif
- un groupe Facebook où poser vos questions
Ses points faibles :
- je dirais… le nombre de templates assez limité
- c’est tout 🙂
Si vous ne voulez pas vous prendre la tête avec 10 000 outils différents, je vous recommande d’opter pour ce logiciel.
Le prix ? Avec le plan Startup à 27 €/mois, vous disposez de toutes les fonctionnalités pour capter des inscrits et créer une formation en ligne. Vous pourrez toujours passer au plan supérieur si vous vous développez.
Intéressée ? Voici une formation complète pour apprendre à maîtriser l’outil.
# 14 – Podia
Podia est une plateforme assez récente. Je ne l’ai jamais utilisée, mais j’en entends que du bien.
Tout comme avec Systeme.io, même si vous ne disposez d’aucune base technique, vous n’aurez aucun mal à vendre vos formations en ligne, vos abonnements ou vos téléchargements (e-books, livres audio, contenus textes, PDF, etc.).
Pour résumer, avec Podia, vous pourrez :
- éditer facilement vos pages
- construire votre site internet
- créer un espace membre
- proposer votre programme d’affiliation
- gérer votre email marketing
Le prix ? 39 $/mois pour la formule la moins chère.
Vendre sa formation en ligne
# 15 – Stripe

Les 2 outils dont je vous ai parlés ont un système de paiment intégré. Mais il vous faudra tout de même un compte Stripe (et/ou Paypal) pour recevoir les paiements de vos clients.
Petit disclaimer : attention, Paypal peut ne pas comprendre pourquoi vous toucher autant d’argent tout à coup. Résultat : ils bloquent vos fonds pendant un moment (parfois plusieurs mois). J’ai eu pas mal de soucis avec eux (1er lancement à plus de 17 000 €, c’était trop !!!!). J’ai donc décidé de zapper Paypal de ma vie, même si j’ai conscience que ça peut me faire perdre des clients.
Voilà, c’est tout ce dont vous aurez besoin.
Un dernier conseil : créer une formation en ligne peut paraître un peu flippant, surtout quand c’est la première fois. J’étais paralysée par la technique, ce qui m’a valu des mois de procrastination inutiles.
Une fois que vous avez vos inscrits, votre idée de produit, que vous savez qu’il répond à un besoin, lancez-vous. Le simple fait de commencer vous fera réaliser que ce n’est pas si terrible et vous permettra d’avancer.
Et si ce n’est pas parfait, on s’en fiche ! Vous aurez tout le temps de vous améliorer avec le temps.
Jennifer
Créer un business en ligne
Ah, ce blog ! Vous y avez mis vos tripes, je me trompe ?
Combien de soirées et de weekends sacrifiés ? Combien d’heures à apprendre, analyser, réfléchir, rédiger ?
Sans compter ces centaines de questions qui vous hantent la nuit : « Vais-je réussir à créer un blog qui rapporte ? » « Comment obtenir des lecteurs et les faire revenir ? » « Comment devenir un blog qui compte ? »…
Alors, de voir que votre site n’attire pas les foules, je comprends que ça vous angoisse.
Vous cherchez des solutions ? J’ai listé 9 pistes de réflexion, basées sur mon expérience et ce que je constate en coaching.
C’est parti 🙂
# 1 – Vous n’avez pas identifié votre cible
La première étape d’un blog qui marche est de définir clairement votre persona. Sans ça, vous vous adressez à tout le monde et à personne en même temps.
OK, vous débordez d’idées d’articles sur tout un tas de sujet. Mais gardez à l’esprit que votre lecteur a un problème précis. S’il est venu sur votre blog pour apprendre à mieux jouer de la guitare, il se fiche de connaître vos 10 astuces pour faire un bon gratin dauphinois.
Imaginez votre blog comme un endroit où on peut trouver réponse à tout est une mauvaise stratégie. Soyez l’expert d’une seule thématique. Votre parole n’en aura que plus de poids.
Alors, prenez un crayon, une feuille et demandez-vous qui vous voulez aider, et leurs challenges.
Si vous tenez un blog sur l’immobilier, visez-vous plutôt les débutants qui veulent commencer à amasser un petit pécule en achetant 1 ou 2 biens ? Ou les experts avec un plus gros portefeuille qui veulent investir dans le haut de gamme ?
Votre blog parle de couture ? Vous voulez écrire pour les mamans qui souhaitent juste repriser les vêtements de leurs enfants, ou pour des personnes qui veulent travailler pour Chanel, Givenchy & Co ? Ce n’est pas pareil.
Définissez votre cible et écrivez uniquement pour elle.
# 2 – Le style et le ton de votre contenu ne correspondent pas à votre marque
Cette idée découle en partie de la première.
En définissant votre niche, vous saurez quelle ligne éditoriale adopter. On ne s’adresse pas de la même manière à des cadres d’entreprises qu’à de jeunes geeks.
Quand je vais sur un blog d’assurance pour savoir comment choisir mon assurance maison, je ne m’attends pas à ce qu’on me tutoie ou à lire des anecdotes persos. Mais si j’arrive sur un blog lifestyle, un ton léger ne me fera pas fuir.
Leçon : adoptez une ligne éditoriale cohérente, avec un style d’écriture adapté à votre cible.
# 3 – Vous ne publiez pas régulièrement
Quand j’ai commencé à bloguer, on m’a dit qu’il fallait publier tous les jours pour faire connaître son blog. Que Google le verrait et qu’il me donnerait plus de visibilité.
Foutaises. Ce sont des hacks d’un autre temps.
Je ne suis pas une adepte de la publication d’articles de blog à outrance. Je vous dirais que mieux vaut privilégier la qualité à la quantité. La preuve, j’ai publié moins d’articles durant la deuxième année de mon blog tout en doublant mon trafic.
Si vous êtes blogueur débutant, je dirais qu’un article/semaine est pas mal. Vous avez 6 jours pour créer du contenu utile et approfondi. Vous avez de la marge. Je vous donne ici une routine blogging pour écrire de très bons articles sans (trop) souffrir.
Une fois que vous avez défini votre rythme de publication, tenez-vous en. Avoir une cadence régulière vous permettra :
- d’avoir du trafic régulier via votre newsletter
- de créer une sorte de rdv avec votre audience
- d’avoir le temps de rédiger des articles de qualité qui plaisent
# 4 – Vos articles de blog manquent de personnalité
Il y a 2 réalités auxquelles nous sommes confrontés en tant qu’infopreneurs :
- les internautes lisent de moins en moins
- la concurrence devient de plus en plus féroce
Tout le monde veut se lancer sur internet. Tu m’étonnes, le business model ferait baver d’envie un moine tibétain :
- Créer son site
- Vendre des formations en ligne
- Toucher le pactole
C’est la conquête de l’Ouest 2.0. Rien que ça. Qui ne voudrait pas en être, sérieusement ?
Pour se démarquer, pas le choix, vous devez être meilleur. Écrire de meilleurs articles. Qui apportent des solutions concrètes. Qui racontent votre histoire. Vos réussites. Vos échecs. Pour que les gens s’identifient. Ça, ça créé du lien.
Tapez n’importe quelle requête. Google vous balance des centaines d’articles sur le sujet. Du contenu réchauffé la plupart du temps. Avec les mêmes astuces, les mêmes conseils, les mêmes stratégies. Il n’y a pas de mal à ça. Après tout, on ne peut pas toujours innover. Vous pouvez reprendre ces astuces, ces conseils, ces stratégies, vous aussi. Mais avec un angle différent. Avec votre patte. Un p’tit truc en plus que les autre blogs n’ont pas.
Là vous allez devenir une autorité. Là vous serez reçu sur les plus gros sites de votre thématique. Là on acceptera de partager votre contenu. Et là vous allez vendre.
Besoin de plus de conseils d'écriture pour booster votre business en ligne ?
Recevez ma formation de 7 jours gratuite dans votre boîte mail
# 5 – Vous ne vous souciez pas du SEO
« Ne rédigez surtout pas d’articles optimisés pour les moteurs de recherche dès la création de votre blog. C’est inutile. »
Encore une bêtise sans nom. En tant que blogueur, vous ne pouvez pas vous passer de contenu optimisé. Point barre.
Oui, le SEO prend du temps. 3, 4, 6 mois. Et alors, où est le problème ? Quitte à publier du contenu, autant qu’il soit optimisé, non ? Ça vous évitera de devoir retoucher vos articles 1 à 1 dans quelques mois. Autant faire le boulot dès le départ et on en parle plus.
Et puis, ce n’est pas parce que vous écrivez des articles pensés pour le référencement que ça vous empêche de développer d’autres stratégies d’acquisition de trafic à côté.
Dans ma formation « Article Hypnotique« , je vous apprends à écrire des articles SEO tout simplement. Une fois que vous maîtrisez la technique, ça deviendra un automatisme.
# 6 – Vous faites trop de fautes d’orthographe
Ré-dhi-bi-toi-re.
Les fautes de français (orthographe, syntaxe, grammaire) entachent votre crédibilité. OK pour quelques coquilles par-ci par-là. Mais mon Dieu, relisez-vous avant de publier.
Je m’étais abonné à la newsletter d’un copywriter il y a quelques mois. Ses mails étaient truffés de fautes, je me suis désabonnée.
Si l’orthographe n’est pas votre fort, voici une liste de correcteurs orthographiques gratuits pour vous aider. Sinon, le logiciel payant Antidote est excellent aussi.
# 7 – Vous n’avez pas de stratégie établie
Ici, je ne parle pas de stratégie de contenu, mais plutôt de vision globale.
Pourquoi bloguez-vous ?
- Est-ce un passe-temps ?
- Vous voulez monétiser pour toucher un complément de salaire
- Vous voulez devenir une vraie pointure dans votre marché
Si vous êtes dans le premier cas, consacrer une poignée d’heures par semaine à votre blog suffira. Pour les autres, c’est différent. Vous devez établir des objectifs clairs. Et l’emploi du temps adéquat. Avec des sections de travail bien définies.
Consacrez pas moins de 25 heures/semaine à votre blog. Vous trouvez ça énorme ? Je dirais que c’est même trop peu. Je n’ai pas voulu vous effrayer.
Mais faisons un calcul rapide :
- création de contenu (rédaction article, publications pour mes réseaux sociaux, newsletter) : de 10 à 20 heures
- création d’un produit payant : 8 à 10 heures
- répondre aux mails, commentaires, mp sur les réseaux : 7 h
- apprentissage/formation : 3 à 4 h
On arrive à 28h. Grand minimum. Vous ne pouvez pas les caser au hasard dans votre emploi du temps déjà chargé. Il vous faut structurer votre temps pour développer des routines. De cette façon, vous travaillez continuellement à la construction d’un business solide.
# 8 – Vous ne faites pas d’efforts sur le design
Même si avoir un blog tout beau et tout moderne ne vous ramènera pas de visiteurs, ça participe à une bonne expérience utilisateur.
Pas besoin de casser votre tirelire, il existe des thèmes WordPress gratuits qui donnent un rendu esthétique et pro. Néanmoins, si vous voulez devenir blogueur professionnel, vous devrez investir un minimum pour :
- un logiciel d’emailing efficace
- de beaux formulaires de captures d’emails
- quelques bonnes formations afin de multiplier vos compétences
# 9 – Vous ne promouvez pas vos articles sur les réseaux sociaux
Le SEO, c’est top. Mais je remarque que quand je suis moins active sur les réseaux, mon trafic en pâtit. C’est mécanique. Si je devais choisir un seul réseau pour développer un bébé blog, ce serait Pinterest. C’est sur ce cheval que j’ai misé à mes débuts et je dois dire que ça a pas mal payé. Pourtant, je n’avais pas une stratégie de fou.
Alors, à chaque publication d’article, vous devez faire du bruit. Allez en parler sur Facebook, Twitter, Insta, LinkedIn (si votre thématique s’y prête). Demandez aux experts de partager vos contenus sur leurs réseaux aussi. N’oubliez pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Personne ne lit mon blog ? Est-ce irrémédiable ?
Bien sûr que non. Vous avez le choix de renverser la tendance.
En publiant du meilleur contenu (ça, je vous apprends à le faire), chez vous et chez les autres. En animant un peu plus vos réseaux sociaux. En élaborant une stratégie de contenu en béton, un planning carré auquel vous ne dérogerez pas. Oui, même quand le soleil brille et que vous n’avez pas envie de travailler.
Le tout, c’est d’identifier vos points faibles et de travailler dessus.
Créer un business en ligne
Cet article a été rédigé par l’équipe du site blogueur pro d’Olivier Roland
Il n’y a pas si longtemps, référencer “correctement” son site web était plutôt simple. Il suffisait de truffer ses articles de mots-clés et d’obtenir quelques backlinks.
C’était largement suffisant pour séduire les moteurs de recherche.
Petit bémol par contre, la qualité du contenu laissait à désirer.
Aujourd’hui, concurrence oblige, les critères pour bien se positionner sur les pages de résultat sont beaucoup plus compliqués à respecter et à mettre en œuvre.
Les internautes sont désormais au cœur du référencement. Ils sont devenus la priorité absolue des moteurs de recherche.
En plus de proposer du contenu de qualité, bien structuré, régulièrement, les sites doivent offrir l’expérience utilisateur la plus optimisée possible afin de satisfaire les internautes.
Entre SEO pur et UX (expérience utilisateur), vous avez le sxo. Voyons comment procéder pour que Google vous aime.
SEO + UX = SXO

Les méthodes de SEO se focalisent principalement sur la qualité du contenu, tandis que l’UX est un concept principalement axé sur l’utilisateur et son expérience de navigation.
Le SXO (ou Search eXperience Optimization) est issu du mélange entre les deux acronymes. Ça consiste à prendre en compte l’expérience de navigation des utilisateurs dans les stratégies de référencement naturel standard.
Pour faire plus simple, le SXO consiste à mettre l’utilisateur au cœur des processus de développement des sites web.
Quand on essaie de bien se positionner sur les moteurs de recherche, on se contente bien plus de leur plaire qu’aux visiteurs à qui sont destinés ces pages.
Pourtant, via l’UX, vous pouvez :
- réduire le bounce rate (taux de rebond)
- conserver les utilisateurs sur votre site plus longtemps
- leur donner l’envie de revenir
Le SXO, c’est donc le compromis idéal. Vous séduisez les moteurs de recherche, mais ne négligez pas l’utilisateur pour autant. Et ça, Google adore.
Pourquoi le SXO est-il indispensable en rédaction web ?
Vous l’aurez compris donc, l’objectif final d’une stratégie SXO est de plaire aux moteurs de recherche.
Mais il est important de rappeler pourquoi les sites web s’efforcent à plaire à Google.
Google donne de la visibilité aux sites internet :
- les plus respectueux de ses critères de classification
- qui satisfont les internautes en leur proposant les pages et sites web les plus pertinents possibles
De ce fait, on pourrait déduire de façon logique et raisonnable que les pages web, pour plaire à Google, devraient “satisfaire les internautes”. Malheureusement, ce n’est pas véritablement le cas.
Au risque de s’attirer les foudres des webmasters et stratèges SEO, il faut l’avouer, les pages web sont toujours plus respectueuses des critères de référencement de Google que des internautes eux-mêmes.
Mais la tendance s’inverse.
Selon une annonce du géant américain, la qualité de l’expérience utilisateur fournie par page web sera désormais dans sa mise à jour de mai 2021 un critère d’évaluation.
Ce changement devrait avoir un impact significatif sur la satisfaction des utilisateurs et sur la qualité des pages web qui devront être conçues et optimisées pour ménager et fidéliser les internautes.
Comment réussir le SEO de son site ?

Jusqu’ici, les diverses stratégies SEO mises en œuvre par les administrateurs web et les agences SEO consistaient entre autres à soigner et optimiser le contenu mis en avant. Pour y arriver, la règle toute simple consiste à se positionner sur les bons mots-clés, de manière à fournir des réponses pertinentes aux requêtes émises par les internautes.
Bien qu’elle soit simple, une telle règle est une opération de longue haleine qui se décline sous deux grandes phases :
- Première phase : celle du référencement proprement dit. C’est l’ensemble des efforts faits pour accorder un site web avec les exigences des moteurs de recherche. Pour ce faire, rechercher des mots clés, réaliser des audits de contenu, rédiger du contenu de qualité, etc. sont des actions parmi tant d’autres à réaliser.
- La seconde phase consiste à entretenir la position de ses pages web sur les moteurs de recherche. C’est une opération de suivi qui consiste à :
- rester en alerte des nouveaux critères d’indexation de Google
- surveiller les mouvements et stratégies des concurrents sur vos mots clés de prédilection
Ainsi, vous maintenez à jour votre référencement et votre activité continue d’être mise en avant par Google & Co.
Les avantages de l’expérience utilisateur (UX)

L’expérience utilisateur (User eXperience, ou UX) est un terme apparu vers les années 90 qui vise à apprécier le comportement des utilisateurs pendant qu’ils interagissent avec un site web.
L’idée est de prendre connaissance des préférences des internautes, puis de réajuster leur parcours afin de rendre leur expérience la plus agréable possible.
On sait désormais, grâce à l’UX, que du contenu mal structuré, irrégulier, un design bâclé, trop de publicités, d’audios ou de vidéos font partie des principales raisons qui incitent les utilisateurs à quitter un site.
L’UX est aujourd’hui une science à part entière, qui fonctionne en faisant appel à d’autres domaines tels que :
- le contenu (évidemment)
- le web design
- le marketing
- l’ergonomie
- la psychologie
- etc.
L’UX partage également quelques particularités avec le référencement d’un site, notamment la vitesse de chargement d’une page web et sa compatibilité avec divers terminaux.
La contrainte majeure du SXO
En réalité, il n’est pas toujours facile de prendre en compte les aspects UX dans une stratégie de développement web. Il faut avouer, allier SEO et UX relève parfois du défi.
Les divergences entre SEO et UX concernent en général la structure et le contenu. On est d’accord pour mettre les internautes au cœur du processus de développement d’un site tout en satisfaisant efficacement les besoins des moteurs de recherche.
Mais dans les faits, les besoins des internautes diffèrent clairement des exigences des moteurs de recherche.
Le problème vient des robots qui se chargent de parcourir les pages web. Ces robots ne lisent pas le contenu des pages de la même manière que les humains.
Par conséquent, un contenu optimisé pour satisfaire ces robots peut sembler incohérent aux yeux des internautes. Le contraire est également valable, un contenu optimisé pour les internautes peut facilement sembler impertinent au regard des robots.
Il revient donc aux deux parties, SEO et UX, de trouver un terrain d’entente face à cette grosse contrainte. Bien que Google fasse de nombreux efforts pour mettre fin à cette divergence, le problème persiste.
Comment réussir le SXO de son site ?
Si vous êtes resté jusqu’ici, alors vous avez probablement une idée de ce qu’il faut faire pour réussir le SXO de son site.
Voici dans le détail, les étapes à suivre pour mettre en place et optimiser son SEO. Vous remarquerez avec la pratique que le SXO relève plus du bon sens qu’autre chose. Le plus important, c’est de penser à ses visiteurs et à la perception qu’ils ont de notre site.
#1. Soyez facilement accessible

Assurez-vous que le contact avec les internautes soit réussi. Ce conseil concerne principalement les sites mettant en avant une marque ou une entreprise.
Lorsqu’un l’utilisateur saisit le nom de votre entreprise, ou une requête associée, il est toujours plus convivial qu’il puisse accéder, directement depuis le SERP, à vos coordonnées, vos horaires d’ouverture et de fermeture, votre adresse physique, quelques photos, etc.
Google My Business est un outil qui vous permettra de renseigner de manière exhaustive les informations liées à votre entreprise dans une fiche, fiche qui s’affichera directement sur les pages de résultat de Google.
#2. Assurez vous que vos pages web sont indexées dans Google
Commencez par vous enregistrer sur Google Search Console. Cet outil gratuit vous permettra de vérifier si votre site est bien indexé et référencé par Google.
Ensuite, vous prendrez les mesures, si nécessaire, pour améliorer cela.
#3. Privilégiez votre audience
Pendant le développement ou la refonte de votre site web, ne perdez pas de vue votre audience. Évitez toutes les erreurs qui pourraient repousser vos visiteurs.
La vitesse de chargement de vos pages représente la principale raison pour laquelle les visiteurs ne s’attarderont pas sur vos pages.
Mise en page médiocre ou bâclée, police trop grasse, trop petite ou illisible, images de mauvaise qualité : voici des éléments qui nuiraient à votre taux de conversion.
Il ne faut surtout pas oublier l’essentiel : le contenu.
Vos pages ne doivent pas être simplement destinées au bon regard de Google. Ne faites pas ce qui se fait habituellement ailleurs.
Rédigez du contenu de qualité, qui répond aux attentes des internautes qui vous liront.
De nombreuses ressources comme celle-ci existent sur le net pour apprendre à produire du contenu de qualité. Un contenu riche donnera envie à vos visiteurs de revenir sur votre site.
#4. Be User Friendly
Cela sous-entend “privilégiez l’utilisabilité” de vos pages web.
D’une part, rendre vos pages User Friendly revient à soigner et optimiser le séjour des internautes sur votre site web. D’autre part, il vous faudra adapter vos pages web pour tous les types de terminaux (mobile, tablette et PC).
N’oubliez pas que vous devez simplifier au maximum la tâche à l’utilisateur. Les informations sur votre site doivent être facilement accessibles et la navigation super intuitive.
Nul besoin de craindre la nouvelle mise à jour de Google ! Les changements requis ne sont pas si compliqués à mettre en place.
Le plus important reste de faire preuve de logique, en se mettant le plus possible à la place de vos visiteurs et en leur fournissant l’expérience d’utilisation la plus fluide possible.
Cette nouvelle mise à jour devrait donc être bénéfique pour tout le monde.
L’essentiel n’est pas de se conformer à cette nouvelle exigence, mais de comprendre le signal que nous envoie Google.
Le SEO doit désormais intégrer l’UX pour devenir le SXO, une nouvelle tendance qui place toujours plus l’expérience utilisateur au cœur du référencement.
Ne vous contentez pas de faire le minimum requis, mais au contraire, soyez des rebelles intelligents et dès maintenant prenez l’habitude de toujours vous mettre dans les chaussures de vos visiteurs et de placer l’expérience utilisateur au cœur de tout ce que vous faites.
L’internaute moyen est curieux, égoïste, paresseux, conditionné, etc.
Agissez maintenant, prenez des bonnes habitudes dès maintenant. Et surtout, apprenez à acquérir ce savoir qui vous permettra de vous démarquer de vos concurrents en offrant une UX plus agréable tout en améliorant votre SEO.