Comme beaucoup de blogueurs et de rédacteurs web, vous aimeriez apparaître en première page de Google. Mais hélas, vous êtes loin, très loin derrière.

Résultat : vos articles ne sont pas lus, ce qui vous donne de moins en moins envie d’écrire.

Heureusement, il existe des méthodes SEO pour travailler votre référencement naturel.

Appliquer ces techniques peut vous apporter des centaines de visiteurs par jour.

Vous voulez apprendre à optimiser un texte qui plaira à Google ?

Il n’y a qu’à demander.

Optimiser un article pour Google : les prérequis

La recherche de mots clés

L’optimisation d’un article de blog commence par la phase de recherche de mots clés. Attention à ne pas sélectionner de requêtes trop concurrentielles sur lesquelles votre blog n’a aucune chance de se positionner.

Ainsi, au lieu choisir « mode femme », préférez « mode femme enceinte printemps-été 2019 ».

Au lieu de « voyage en famille », préférez « voyage en famille pas cher » ou « destination voyage en famille en juillet ».

Ce que l’on appelle la longue traîne.

écrire un article optimisé

Source : Authentique Webmarketing

Contrairement aux mots clés courts et trop généraux, la longue traîne en SEO désigne les mots clés qui attirent peu de visiteurs mais dont le cumul représente une part assez importante du trafic total.

Vu qu’ils sont moins tapés par les internautes, ils sont moins concurrentiels. Vos chances d’être bien positionné dans le SERP de Google sont maximisées.

Vous ne savez pas comment faire pour trouver vos mots clés ? Cliquez sur ce lien pour découvrir les outils gratuits qui vous sauveront la vie.

Deuxième étape à respecter avant d’écrire un article optimisé : trouver tous les mots et expressions en rapport avec votre sujet.

Exemple pour un article intitulé « 10 remèdes naturels pour lutter contre les maux de l’hiver » :

Recettes de grand-mère, plantes, tisanes, biologique, sain, santé, traditions, maladies, rhume, grippe, défenses naturelles, combattre, période hivernale, froid, virus, etc.

Doit-on placer les mots clés tels quels dans l’article ?

Imaginons cette liste de requêtes clés :

Stage couture

Stage couture Paris

Apprendre couture Paris

Trouver couturière Paris

À votre avis, faut-il les conserver tels quels ?

Heureusement, non.

Google sait repérer les mots clés même s’ils sont séparés par quelques petits mots. On écrira donc « Stage de couture à Paris », qui est un brin plus naturel que le mot clé à l’état brut, et donc plus agréable à lire pour les internautes.

En revanche, il n’y a aucun mal à utiliser les mots clés tels quels dans vos sous-titres.

Attention à ne pas faire cette erreur fatale

Je parle bien sûr de la sur-optimisation.

La première des règles à suivre pour écrire un article bien optimisé est d’être le plus naturel possible. Cracher du mot clé à tout va revient à vous tirer une balle dans le pied :

  • vos lecteurs trouvent votre texte nauséabond → ils quittent votre site dès les premières lignes → taux de rebond dans le rouge → Google le remarque → Google vous tue.

écrire un article optimisé

Travailler le SEO, c’est comme en cuisine : il faut savoir trouver le bon dosage entre les mots clés, les synonymes et le champ sémantique. Tout un art !

Concernant le nombre de fois où votre mot clé doit apparaître, je dirais qu’1 fois tous les 150 mots est une bonne base. Avec Yoast SEO, plus besoin de compter. Le plugin WordPress le fait à votre place.

Vous avez trouvé vos mots clés longue traine avec une faible concurrence, vous avez votre champ sémantique. Il est temps d’écrire cet article qui plaira aux moteurs de recherche.

Optimisation d’un article : ce qu’il faut faire

Écrire un article optimisé SEO ne consiste pas à insérer quelques mots clés dans un texte et puis basta. Ce serait trop facile. Vous vous en doutez : il va falloir bosser un peu plus que ça.

Voici la marche à suivre pour optimiser le référencement naturel de votre article.

L’URL de la page

Même si optimiser votre URL ne changera pas vraiment la donne en matière de référencement naturel, je pars du principe qu’il faut maximiser ses chances. Il ne faut donc pas négliger ce détail quand vous voulez écrire un article optimisé.

L’URL de votre article doit contenir votre mot-clé et être courte. Pour ce dernier point, certains experts SEO vous diront que Google sait indexer les URL très longues. Cependant, avouez qu’elles ne sont pas super pratiques à utiliser, notamment quand vous les copiez-collez, pour les partager sur vos réseaux sociaux par exemple.

Évitez également d’utiliser certains mots apportant trop peu de sens comme les articles un, le, la, des, etc., à moins qu’ils soient essentiels à la compréhension (exemple : Le Corbusier, Le Mans).

Enfin, pour séparer correctement les mots, utilisez le tiret (« tiret du 6 »), jamais celui du 8 (ou « underscore »).

Non. Jamais.

écrire un article optimisé

Le titre

On rentre dans le vif du sujet.

Un titre bien optimisé qui vous permettra d’obtenir des résultats en SEO et de booster votre trafic naturel, c’est :

Ce deuxième point est essentiel car votre titre sera repris dans les résultats de Google (en bleu). Lorsque les internautes taperont la requête « tarte au citron », Google vous proposera des contenus dont le titre contient « tarte au citron ».

écrire un article optimisé

Astuce SEO : essayez, dans la mesure du possible, de placer votre mot-clé au début de votre titre.

L’introduction

Elle est à votre blog ce qu’une entrée est à un magasin de filles. Soit elle vous donne envie d’entrer pour une folle séance de shopping. Soit vous n’avez qu’une envie : aller voir ailleurs.

Autant dire que vous n’avez pas le droit de vous tromper.

C’est interdit.

C’est péché.

D’autant plus que l’introduction d’un article est prise en compte par Google qui la reprendra automatiquement si vous n’avez pas renseigné de méta-description.

Pour une introduction optimisée, suivez ces règles :

  • minimum 1 occurrence de votre mot clé ;
  • un maximum d’expressions relatives au champ sémantique en gras;
  • pas de liens hypertexte (vous invitez votre lecteur à partir à peine arrivé, vous ?);
  • faites saliver votre lecteur avec des questions, du suspense.

Vous savez désormais comment soigner votre intro pour écrire un article optimisé.

Passons au point suivant.

Les balises h2, h3, etc.

Les balises html (#JeMeLaPèteEnSoirée) :

  • facilitent le travail d’indexation des Googlebots, les robots d’indexation de Google ;
  • rendent la lecture plus aisée ;
  • améliorent l’expérience utilisateur.

Divisez donc vos paragraphes en plusieurs parties et sous-parties. Idéalement, un paragraphe ne doit pas faire plus de 300 mots en rédaction web.

L’algorithme de Google étant très sensible aux balises html, vous devrez insérer votre requête principale dans un h2 et au moins 2 longues traînes dans les autres h2/h3.

Envie de plus d’astuces écriture ? Cliquez ici pour découvrir comment écrire vite et bien.

Les liens sortants

Quand c’est possible, insérez des liens pertinents vers des sites externes. Ils offrent à vos lecteurs la possibilité d’approfondir le sujet s’ils le souhaitent. Votre article gagne en qualité et en expertise.

Les robots des moteurs de recherche en sont friands, paraît-il.

Le maillage interne

Liens internes et SEO sont comme pain et beurre. Impossible d’espérer écrire un article optimisé sans utiliser cette stratégie.

Mais attention, vos liens internes doivent fournir une réelle valeur à votre article. Un maillage interne bien pensé améliore l’engagement car il maintient l’utilisateur plus longtemps sur le site, ce qui fait baisser le taux de rebond. Et ça, l’Omniscient Google le voit bien.

Autre chose.

Pensez à optimiser aussi vos ancres de lien, vous savez, le texte cliquable. Car Google considère que les mots de l’ancre font partie de la page cible.

En d’autres termes :

  • si vous utilisez l’expression « stage couture Paris » pour faire un lien vers B, vous optimisez cette page B pour cette requête uniquement ;
  • si vous utilisez 5, 10, 15 expressions différentes (dans plusieurs articles) pour faire un lien vers une même page B, la somme de toutes ces requêtes décuplera les chances pour B d’être mieux référencée.

L’optimisation des images

Un grand classique du SEO.

Les robots ne sachant pas décoder les images, vous devrez renseigner le texte alternatif « ALT » en utilisant votre mot clé principal.

Ensuite, réduisez la taille de vos images car la vitesse de votre site est un paramètre important en référencement naturel. Pour compresser mes images, j’utilise l’outil en ligne gratuit Compressor.io.

La méta-description

écrire un article optimisé

La méta-description se trouve sous le titre dans le SERP.

Même si elle n’a pas un impact direct sur votre référencement naturel (dixit Google), ne négligez pas votre méta-description. Elle permet à vos visiteurs de mieux identifier le contenu de votre page et donc d’obtenir des clics (vous achèteriez un livre sans avoir lu la quatrième de couverture, vous ?).

Voici comment rédiger une bonne méta :

  • faites court : entre 150 et 160 caractères, sinon elle sera tronquée ;
  • renseignez votre mot-clé qui apparaîtra en gras pour attirer l’œil ;
  • insérez des verbes d’action (cliquez ici pour découvrir, laissez-vous guider, découvrez, consultez, etc.) pour inciter au clic ;
  • décrivez le contenu de la page cible ;
  • soyez cohérent avec le sujet de votre article.

Le SEO n’est pas la seule méthode pour booster votre business en ligne. Essayez aussi les mots magiques.

Écrire un article bien optimisé : les petits trucs qui font la différence

Les commentaires des lecteurs

Quand vous rédigez un article sur un thème donné, les commentaires comporteront très probablement des requêtes clés autour du thème en question. Les commentaires vont produire du contenu ciblé sur votre blog sans que vous n’ayez rien à faire (à part répondre, bien sûr).

C’est la raison pour laquelle vous devez à tout prix créer de l’engagement en encourageant vos lecteurs à réagir à votre article. Posez une question, demandez-leur de donner leur point de vue, de raconter une anecdote ou de donner une astuce qui a fonctionné pour eux.

Les boutons de partage

Écrire un article parfait, super bien optimisé, etc. ne suffit pas.

Une fois rédigé, vous devrez le promouvoir, notamment sur les médias sociaux. Vous augmenterez ainsi les chances de rendre votre contenu viral. Et les contenus viraux, Google adoooooooorre ça !

Relayez votre article de blog sur Twitter, LinkedIn, Facebook ou Pinterest. Incitez au partage en insérant des CTA (Call to Action) en fin d’article et des boutons de partage sur votre page. Plus vos articles sont partagés, plus Google va s’intéresser à votre blog.

Et si avec tout ça votre article n’est pas SEO-friendly…

Quelle longueur pour un article optimisé ?

Brian Dean, expert SEO dont la réputation n’est plus à faire, et des amis à lui se sont amusés à analyser 1 million de résultats Google (bah, oui, on s’amuse comme on peut chez les SEO addicts).

Ils en ont conclu que les articles longs avaient tendance à être mieux positionnés dans le SERP. Les résultats classés en première page contenaient une moyenne de 1 890 mots.

écrire un article optimisé

On est loin des 300 mots minimum requis par WordPress.

Comment Dean explique ceci ?

Trois suppositions :

  1. Les longs articles sont statistiquement plus partagés sur les réseaux sociaux, ce qui expliquerait que Google les aime tant.
  2. Les contenus détaillés, approfondis, etc. permettent au géant américain de mieux comprendre la thématique de votre site.
  3. Une ligne éditoriale faite d’articles longs et d’excellente qualité reflète la volonté du propriétaire du site d’apporter une réelle valeur aux internautes, ce qui lui vaut d’être « récompensé ».

Bon, on pourrait y passer des heures.

Ce qu’il faut retenir, c’est que pour écrire un article optimisé, vous devrez passer la barre des 1 500 mots.

Écrire un article optimisé pour Google : pourquoi ?

Quelques chiffres :

  • 1ère position dans les résultats de recherche de Google : 33% des clics sur ordinateur/30% sur mobile
  • 2ème position : 15,6% des clics sur ordinateur/idem sur mobile
  • 3ème position dans le SERP : 10% des clics sur ordinateur/idem sur mobile

Les 3 premières positions de Google génèrent à elles seules environ 60% des clics.

On continue :

  • 4ème position dans le SERP de Google : 7 % des clics sur ordinateur et sur mobile
  • 5ème position : 5 % de clics sur ordinateur/idem sur mobile
  • de la 6ème à la 10ème position : 4% des clics sur ordinateur et mobile

Enfin, entre 70 et 91,5 % des internautes (selon les études) ne vont pas plus loin que la première page. D’où cette citation célèbre : « L’endroit idéal pour cacher un cadavre : la deuxième page des résultats de Google ».

Voyez vous-même:

écrire un article optimisé

Inspirant, n’est-ce pas ?

Si vous pensiez pouvoir échapper au SEO, ces chiffres sont là pour vous rappeler la dure réalité.

 

Écrire un article optimisé n’a rien de compliqué. Une bonne dose de concentration, des outils efficaces, une méthode bien ficelée et le tour est joué. Vous avez tout ce qu’il faut dans cet article pour apparaître en première page de Google et ravir vos clients (si vous êtes rédacteur web) ou avoir une tonne de trafic (si vous êtes blogueur).

Dernière chose : soyez patient. Le SEO est un travail d’orfèvre. Vous devrez souvent attendre minimum 6 mois pour récolter les fruits de votre travail. Mais le jeu en vaut la chandelle.  Apparaître en première page de Google, c’est un peu comme gagner le marathon de New-York après s’être durement entraîné, c’est juste carrément le pied. Enfin, vous comprendrez dans quelques temps 😉

Si vous avez aimé l’article, partagez ! Si vous avez une astuce SEO à nous livrer, laissez un commentaire !

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