Article de Blog : Checklist des 39 Questions à se Poser avant de Publier
Le marketing de contenu peut vous apporter des milliers de partages sur les réseaux sociaux, de nouveaux abonnés, des tonnes de commentaires. Sans oublier les retombées avantageuses en référencement naturel.
Mais à une seule condition : que vous rédigiez des articles de blog au top.
Pas facile, je sais.
Tant de critères à respecter, de règles de rédaction web à respecter.
Pour vous aider à ne rien oublier, j’ai créé cette checklist de 39 questions à se poser avant de cliquer sur « publier ».
Le titre d’un article de blog
Voici les questions à vous poser lors de la rédaction du titre :
1. Mon titre contient-il des mots-clés ou des expressions populaires ? – Si ce n’est pas le cas, ne vous attendez pas à être classé dans Google.
2. Est-ce que mon titre suscite la curiosité ? – Les titres évoquant la curiosité ont tendance à générer plus de clics.
3. Est-ce qu’il est clair et va droit au but ? – Vous devez exposer le problème de votre lecteur dès cette étape. Si les gens ne savent pas sur quoi ils cliquent, vous risquez de les perdre dès les premières secondes (attention au taux de rebond).
4. Est-ce que j’utilise des émotions ? – Si vous pouvez titiller le cœur de l’internaute, vous les avez à moitié conquis.
5. Est-ce que mon titre d’article de blog contient des mots magiques ? – Quoi, vous ne savez toujours pas ce qu’est un mot magique ? Allez, let’s go to the fundamentals : 233 Mots Magiques pour Booster votre Business en Ligne
6. Est-ce qu’il contient des chiffres ? Les listes avec des chiffres, voilà ce qui fonctionne le mieux :
Source : https://brandongaille.com/
L’introduction
Sûrement un des éléments les plus déterminants en rédaction web. Voici les points à vérifier concernant l’introduction d’un article de blog :
7. Est-ce que j’accroche mes lecteurs ? – Vous pouvez le faire en posant une question dans votre paragraphe d’introduction. Cela implique de bien connaître son audience.
8. Mon introduction est-elle concise ? – Inutile de s’éterniser, le but est de donner envie, pas de tout déballer. Raccourcissez, taillez, effacez.
9. Apporte-t-elle un aperçu détaillé de l’article ? – Une fois que les internautes ont lu votre introduction, ils doivent savoir si le message leur convient.
10. Ai-je raconté une histoire ? Le storytelling est une arme redoutable pour capter l’attention d’un internaute. Les histoires font partie de la stratégie marketing de nombreuses marques populaires. La raison ? L’utilisation de personnages humanise la marque, l’impact sur l’audience est démultiplié. Regardez ce graphique représentant la hausse des partages sur Facebook après avoir que des marques aient introduit un personnage :
11. Mon introduction suit-elle la formule de copywriting « PAS » (Problème-Agiter-Solution) ? En 1 : vous énoncez clairement le souci de votre lecteur. En 2 : vous appuyez là où ça fait mal en développant la problématique. En 3 : vous annoncez détenir la solution.
12. Ai-je pensé aux chiffres ? Le cerveau humain aime les données précises. Une intro contenant des chiffres rassure et vous procure une certaine expertise.
Le corps du texte
Lorsque vous écrivez votre article de blog, assurez-vous de vous demander :
13. Ai-je utilisé des balises html pour structurer mon texte ? – Ils facilitent la lecture et le survol de votre contenu et sont indispensables pour un bon référencement naturel.
14. Mes paragraphes comptent-ils moins de 5 lignes ? – Vos paragraphes ne doivent jamais dépasser 5 ou 6 lignes. Plus, votre contenu paraîtra trop long à lire.
15. Est-ce que mon texte donne l’illusion d’une conversation ? – Utilisez les mots « vous » et « je » dans vos rédactions web. Cela va créer un sentiment de proximité, comme une conversation avec un ami.
16. Ai-je mis en italique mes questions ? – Mettez en italique les questions de votre article de blog. Cela rendra votre contenu plus personnalisé.
17. Est-ce que j’utilise un média pour améliorer mon contenu ? – Des graphiques, des images, des vidéos, des infographies… Les visuels rendent vos articles de blog plus captivants. Selon une étude réalisée par Brainrules :
3 jours après avoir entendu une information, on ne se souvient que de 10% de cette information environ ;
si on associe l’information à une image pertinente, le taux de mémorisation peut monter jusqu’à 65%.
18. Ai-je rythmé la lecture pour conserver l’attention de mon lecteur ? Des expressions telles que « Attendez », « Je vous en dis plus tout de suite », « Écoutez attentivement ce qui va suivre » n’ont pas leur pareil pour garder le lecteur du début à la fin.
19. Est-ce que je m’exprime clairement ? – Utiliser du jargon est un excellent moyen de perdre 90% des gens qui sont arrivés sur votre page, sauf si, bien sûr, votre blog s’adresse à un public de professionnels aguerris.
20. Ai-je parlé de sujets tendance ? – L’utilisation de Google Trends pour identifier les tendances vous aidera à rédiger un article de blogqui générera du trafic.
21. Ai-je utilisé l’émotion ? – Votre contenu devrait faire appel à certaines émotions telles que l’humour ou la colère. Choisissez-en une ou plusieurs et déclinez-les dans votre texte pour marquer les esprits au fer rouge.
22. Est-ce que j’ai correctement formaté mon message? – Listes, encarts, encadrés… les outils de mise en forme fournis par WordPress rendront votre contenu plus digeste.
23. Ai-je inséré des références externes ? De cette façon, vous pouvez envoyer un email à ces sites une fois que vous avez publié votre article de blog et leur demander de le partager sur leurs réseaux sociaux.
24. Ai-je mentionné des experts dans mon post ? – En incluant des opinions d’autres personnes, votre contenu gagne en crédibilité. Demandez à ces experts de partager l’article, c’est une façon intelligente d’augmenter son trafic naturel.
25. Ai-je cité des sources, des chiffres, des études ? – L’utilisation de données chiffrées vous aidera à créer un climat de confiance avec vos lecteurs et à augmenter votre expertise à leurs yeux.
La conclusion d’un article de blog
Au moment de conclure votre article de blog, demandez-vous :
26. Ai-je terminé mon article avec une question ? – C’est un excellent moyen de vous aider à générer plus de commentaires.
27. Suis-je parvenu à retranscrire l’intégralité de mon message ? – Un résumé doit être bref et concis. Un lecteur doit pouvoir comprendre votre article en lisant simplement la conclusion.
28. Mon résumé est-il inférieur à 200 mots? – Si votre conclusion fait plus de 200 mots, il y a un hic. Peut-être avez-vous oublié de développer une idée dans le corps du texte ? Idéalement, votre conclusion devrait compter une centaine de mots.
29. Ai-je incité les gens à réfléchir ? – Votre conclusion n’est pas un verdict final sur un sujet. Invitez vos lecteurs à méditer sur le sujet et à donner leur opinion.
30. Ma conclusion encourage-t-elle les gens à tout lire ? – Certaines personnes scrolleront jusqu’à votre conclusion avant de lire votre texte. Si elle donne envie, ils reviendront en arrière pour lire le reste.
Dernière phase : la promotion de l’article
Avant de cliquer sur « publier », demandez-vous :
31. Est-ce que le moment choisi est le meilleur ? – Saviez-vous qu’il existe des moments idéaux pour partager votre contenu sur les réseaux sociaux. Regardez plutôt :
32. Devrais-je publier l’article sur mon site ou celui de quelqu’un d’autre ? – Publier vos articles piliers sur un site jouissant d’une grande popularité est on ne peut plus judicieux pour générer des backlinks.
33. Est-ce que je collecte des emails ? – Avoir une liste d’abonnés est le meilleur moyen d’inciter les internautes à revenir sur votre site.
34. Ai-je un bonus intéressant à offrir à mon audience ? – Un lead magnet incite les gens à vous donner leur adresse mail, vous devez connaître leurs problèmes pour proposer un bonus qui convertira.
Vous ne savez pas quoi offrir à vos lecteurs ? Voici une liste de 30 idées de lead magnets qui devrait vous aider :
30 idées de lead magnets faciles à créer !
Téléchargez votre liste de lead magnets à offrir pour construire votre liste email RAPIDEMENT !
35.Ma page affiche-t-elledes boutons de partage ? – Que vous utilisiez des plugins comme Jetpack ou que vous insériez des extraits de votre article de blog à tweeter, encouragez le partage social de toutes les façons possibles.
36. Ai-je incité au partage ? – Chaque fois que vous publiez un article, demandez aux gens de partager votre contenu, même si vous êtes bien positionné sur Google.
37. Ai-je cité mes sources lors du partage? – Mentionnez les noms des experts que vous citez dans vos tweets, cela augmentera les chances qu’ils partagent votre contenu sur Twitter.
38.Ai-je recyclé monarticle ?- En transformant votre article de blog en PDF ou en format powerpoint par exemple, vous obtenez davantage de trafic. Il suffit de soumettre ces différentes versions de votre contenu à des sites tels que Slideshare, et vous obtiendrez plus de trafic.
39. Est-ce que j’ai partagé mon contenu plus d’une fois ? – Vous devriez partager votre article de blog au moins deux, voire trois fois, sur le même réseau social : tout le monde n’aura pas forcément vu votre publication les fois précédentes.
Conclusion
En vous posant les 39 questions ci-dessus, vous saurez rapidement si vous faites tout ce qui est nécessaire pour assurer le succès de votre article de blog, et de votre marketing de contenu en général. Ne vous inquiétez pas si vous ne faites pas tout ce qui est sur la liste… Il suffit de regarder cet article, je n’ai pas exploité toutes les tactiques. Mais plus vous en tirerez parti, mieux ce sera.
Et vous, quels points vérifiez-vous avant de publier vos articles ?
Quelle est la longueur idéale d’un article de blog ? Combien de temps devrait durer la lecture d’un article pour ne pas qu’un internaute s’endorme ? Combien de mots écrire pour le référencement naturel ? En tant que blogueur ou rédacteur web, vous vous êtes sûrement déjà posé ces questions.
Pour vous éclairer sur ce sujet, je vous propose d’examiner les résultats des plus grandes études sur la question.
Objectif : vous permettre de rendre votrecontenu plus performant.
Longueur idéale du contenu – Ce que dit la recherche
OkDork / BuzzSumo – Plus de 2 000 mots par article
Noah Kagan, d’AppSumo, et BuzzSumo ont mené une étude sur ce qui rend le contenu viral. Après avoir examiné 100 millions d’articles, ils ont notamment découvert ceci : plus le contenu est long, plus il obtient de partages.
La longueur d’un article de blog idéale pour maximiser les partages sur les réseaux sociaux est comprise, selon eux, entre 3 000 et 10 000 mots.
Backlinko – Une moyenne 1 890 mots
Brian Dean et son équipe de Backlinko ont effectué leur propre analyse des facteurs de classement des moteurs de recherche . Ils ont examiné 1 million de résultats de recherche afin de déterminer ce qui permettait d’améliorer les classements.
Ils ont constaté ce qui suit.
Les articles longs se classent nettement mieux que les articles courts. En moyenne, le nombre de mots placés en 1ère page de la SERP est de 1 890 mots.
les contenus de plus de 1 000 mots reçoivent systématiquement plus de partages et de liens que les articles courts ;
la majorité du contenu en ligne fait moins de 1 000 mots. Par conséquent, si vous pouvez surpasser ce chiffre, vos chances d’être bien classé et de gagner en visibilité augmentent.
Medium – La longueur d’un article de blog parfaite est de 7 minutes
La plateforme de publication Medium s’intéresse beaucoup à l’engagement de ses lecteurs. Dans l’optique de maximiser leur attention, ils ont mené une étude sur la durée de publication idéale.
Quelles conclusions en ont-ils tiré ?
Que l’article de blog parfait prend sept minutes à lire, soit environ 1 600 mots (moins si vous incluez beaucoup de visuels). Passé ce temps, l’engagement du lecteur commence à décliner.
Cependant, les chercheurs de Medium ont constaté une grande variation dans leurs résultats. Finalement, ils recommandent d’écrire autant que nécessaire pour transmettre correctement votre message.
SEMrush – Plus de contenu = meilleur classement dans la SERP, à une condition toutefois
SEMrush, l’outil de référencement populaire, a également mené une étude sur les facteurs de classement.
Conclusions :
les pages de résultats qui cherchent à se positionner sur un mot clé de longue traîne contiennent en moyenne près de 20% de contenu supplémentaire par rapport aux requêtes courtes. Cela signifie que pour des sujets plus ciblés, vous devez fournir un article plus approfondi ;
dans le même temps, la qualité et la pertinence du contenu jouent un rôle crucial dans le classement des pages. Créer uniquement du contenu d’une certaine longueur n’aide pas si cela n’est pas pertinent pour la requête de l’utilisateur.
SerpIQ – La moyenne des articles n° 1 dans Google contient 2 416 mots
SerpIQ a mené une étude pour déterminer la longueur optimale des articles de blog. Pour cela, ils ont examiné la longueur moyenne du contenu de la première page de Google pour plus de 20 000 mots clés.
Résultat : le nombre moyen de mots pour espérer monter sur la 1ère place du podium est de 2 416 mots.
CoSchedule – Les résultats de la position 1 contiennent au moins 2 000 mots
CoSchedule a également publié les résultats de l’analyse de leurs dix articles les mieux placés sur Google en 2018 :
les articles les plus partagés et classés dans le top 3 de Google ont une longueur moyenne de 4 066 mots. Le nombre minimum de mots est de 2000. Cependant, la longueur seule n’est pas déterminante, la qualité et la pertinence sont également importantes, en particulier pour les partages sur les réseaux sociaux.
Hubspot – La longueur de contenu optimale pour le trafic, les partages et les backlinks est de plus de 2 250 mots
Comme CoSchedule, Hubspot a analysé son propre contenu pour déterminer les facteurs qui favorisent les partages, les backlinks et le trafic. Voici les résultats sur plus de 6 000 billets de blog :
les articles dont le nombre de mots est compris entre 2 250 et 2 500 génèrent le plus de trafic ;
les contenus avec plus de 2 500 mots sont les plus partagés sur les réseaux sociaux et génèrent le plus de backlinks.
Neil Patel – La longueur d’un article de blog est à adapter selon le secteur d’activité
Le spécialiste du marketing en ligne, Neil Patel, a également examiné la question de la longueur du contenu des blogs. Dans son article sur le sujet , il déclare ce qui suit:
les contenus plus longs donnent de meilleurs résultats s’ils sont qualitatifs ;
le nombre de mots idéal varie selon les industries (en fonction de son expérience et des preuves trouvées en ligne) :
technologies : 2 000 – 2 150
finances : 2 100 – 2 500
ventes : 2.500 – 2.700
immobilier : 1 800 – 1 900
maison et jardin : 1100 – 1200
marketing / publicité : 2 500 – 3 000
santé : 2 000 – 2 150
mode : 800 – 950
recrutement : 900 – 1 000
cuisine : 1 400 à 1 900
voyages: 1 500 à 1 850
Team Yoast – Plus le contenu est long, mieux c’est (si vous avez de bonnes compétences en rédaction)
un article de blog doit contenir au moins 300 mots pour pouvoir se classer ;
les articles de plus de 1 000 mots ont plus de chances de bien se classer. Plus de contenu signifie que Google a plus de matière pour comprendre votre message, ce qui vous aidera à progresser dans les classements ;
cependant, vous avez besoin de compétences en écriture pour rédiger des articles de blog longs et utiles pour votre communauté ;
Si vous n’êtes pas un bon rédacteur web, visez 700-800 mots.
Longueur d’un article de blog : que doit-on retenir de ces théories d’experts ?
La longueur moyenne des articles de blog dans la blogosphère a considérablement augmenté
Au début du blogging, la longueur moyenne d’un article se situait entre 500 et 800 mots.
« Quand j’ai commencé Copyblogger (en 2006), les « experts » disaient tous qu’un billet de blog ne devrait jamais dépasser 250 mots. Pourtant j’ai commencé à écrire des articles de 1 000 mots et le blog a décollé rapidement.
En général, je pense que les gens veulent plus de nourriture, pas moins, malgré la courte durée d’attention. Si vous rendez votre article utile, intéressant et formaté pour en faciliter la lecture, les gens resteront avec vous. » (Brian Clark – Copyblogger)
Peu à peu, les articles sont devenus plus longs, plus riches en informations.
OrbitMedia effectue régulièrement des sondages auprès des blogueurs pour cerner les tendances. Pour leur édition 2017, ils ont interrogé 1000 blogueurs. Voici les conclusions concernant la longueur du contenu :
en moyenne, la longueur d’un article de blog est de 1142 mots, soit 41% de plus qu’en 2015 ,
le nombre de blogueurs rédigeant des articles de plus de 2000 mots a été multiplié par 6 en 3 ans. Ils signalent également un meilleur retour sur investissement.
Privilégier les contenus détaillés et approfondis
Le verdict est on ne peut plus clair : si votre objectif est d’être bien référencé, d’obtenir des backlinks et des partages sociaux, vous devez rédiger des articles longs et détaillés (pas moins de 2 000 mots).
Cependant, ces chiffres diffèrent d’un secteur à l’autre et ne doivent être considérés que comme des directives. En réalité, vous devez adapter la longueur de votre contenu à votre domaine, à la concurrence et au sujet que vous couvrez.
Les articles courts sont également une option
Les billets plus courts ne devraient pas être complètement supprimés de votre stratégie de content marketing, surtout si vous pouvez en produire beaucoup.
Ils peuvent être une bonne alternative pour obtenir de la visibilité sur les réseaux sociaux. Toutefois, leur valeur aux yeux de Google (et donc du référencement naturel) est relativement faible, même s’il y a des exceptions pour certains secteurs.
Articles courts ou longs : la qualité avant tout
Bien qu’il existe une corrélation évidente entre la longueur du contenu et sa bonne position, la qualité importe avant tout.
Qu’entend-on par « articles de qualité ? »
Ce sont des contenus :
lisibles ;
bien structurés : titres et sous-titres, listes, encarts, etc. ;
avec une bonne mise en page (visuels, etc.) ;
optimisés pour les appareils mobiles ;
qui se chargent rapidement ;
que l’on a pas vu 100 fois ailleurs : affirmez-vous, prenez position et défendez vos idées et vos valeurs ;
pertinents : lorsqu’un internaute clique sur votre lien dans la SERP ou sur un réseau social, il obtient une réponse à ce qu’il cherchait.
Pourquoi rédiger des articles longs est une meilleure stratégie ?
Neil Patel, un habitué des articles de plus de 2 500 mots, explique qu’un contenu long rencontre plus de succès pour 3 raisons :
Ce type d’article de blog permet d’étudier un sujet de façon approfondie, ce qui n’est pas possible en rédigeant un article court. Les internautes perçoivent donc les articles longs comme plus qualitatifs.
La plupart des internautes ne lisent pas le contenu mot à mot, mais en diagonale. Et selon Nielsen ils ne lisent que 20 % d’un article et scannent les titres, sous-titres, listes à puces et les images. Si votre contenu long est bien structuré, il sera parfait pour scanner.
Un article long crée unsentiment de satisfaction chez le lecteur qui a l’impression qu’il a fait le tour de la question.
Y a-t-il une longueur d’article de blog idéale pour bien se positionner sur Google ? Finalement, votre sujet déterminera le nombre de mots à produire. Concentrez-vous simplement sur la création du meilleur article possible et vous serez absolument sûr de donner à votre audience ce qu’elle recherche. Cet article fait 1 592 mots. Ce n’est pas le plus long que j’ai rédigé sur ce blog. Pourtant, il me semble qualitatif.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaire 🙂
Écrire pour le web est un art pas toujours facile à maîtriser.
Règles de typographie, techniques de référencement naturel , style d’écriture percutant… Si vous souhaitez que votre blog atteigne des sommets, il va falloir rédiger avec vos tripes.
Dans cet article, je vous donne 9 règles de base pour écrire pour le web et transcender votre public ou vos clients (si vous êtes rédacteur web).
Apprenez le SEO pour bien écrire pour le web
Comment écrire pour le web et le référencement à la fois ? Cette question revient fréquemment dans les mails que je reçois.
Voici ce que je réponds.
La première chose à ne jamais oublier, c’est que vous écrivez avant tout pour les internautes. Oui, vous souhaitez booster votre SEO, apparaître en premières positions sur la SERP. Mais cela doit toujours passer au second plan. Et puis, Google privilégie les sites où le contenu est rédigé de façon la plus naturelle possible.
Là, vous devez vous demander : « Mais comment écrire un article bien optimisé qui plaise à mes lecteurs ? »
Certains rédacteurs web, blogueurs, copywriters, etc. semblent avoir de la magie au bout des doigts…
Vous lisez leur introduction d’article et, avant même de vous en rendre compte, vous êtes arrivé à la fin. Leur texte se lit si bien qu’il est presque impossible de s’arrêter.
Ils comprennent que chaque phrase doit être parfaitement intégrée à la suivante afin d’avoir une lecture fluide.
Alors, quelle est la solution ?
Ils utilisent des phrases de transition. À ce stade de l’article, j’en ai déjà utilisé quelques-unes pour vous tenir en haleine. Je vous laisse trouver lesquelles 🙂
Structurez votre article avec des sous-titres alléchants
La plupart des lecteurs restent moins de 15 secondes sur une page web.
Stooooooooppppppp !!!!
Voici la vérité : la plupart des lecteurs restent environ 8 secondes sur une page web.
Ils cliquent sur votre titre, analysent rapidement votre contenu et – en quelques secondes seulement – décident de lire ou de partir.
Comment les convaincre de rester ? En rédigeant une introduction d’article à les faire baver d’envie ?
C’est déjà un bon début.
Autre chose ?
En structurant un article avec des sous-titres magistraux qui suscitent la curiosité, accrochent les lecteurs et les maintiennent suffisamment longtemps sur la page ?
Ouiiiiii.
Vous voulez connaître les 3 ingrédients clés pour des sous-titres convaincants ?
Ce sont :
la curiosité ;
la surprise ;
l’émotion.
Tout bon sous-titre qui se respecte devrait susciter la curiosité des lecteurs et les obliger à continuer de lire. Les véritables sous-titres possèdent généralement au moins un ou plusieurs de ces trois ingrédients.
Alors, chers amis, la prochaine fois que vous écrirez un article de blog, veillez à faire ceci :
Écrivez votre texte comme vous le feriez habituellement. Ne vous prenez pas la tête à vouloir changer quoi que ce soit pour le moment.
Lorsque votre brouillon est terminé, examinez vos sous-titres sous un angle différent. Dans votre tête, isolez chaque sous-titre et le texte qui le suit. Pensez à ce bloc de texte comme à un mini-article de blog.
Demandez-vous : Que nous apprend-il ? Si ce paragraphe était un article de blog en soi, demandez-vous quel serait son titre ? Rédigez-le.
Assurez-vous que votre sujet suscite la curiosité, puis essayez d’intégrer de la surprise et des émotions autant que possible.
Comment rédiger un article pour le web ? Parlez simplement
Peu importe que vos idées soient étonnantes, profondes, révolutionnaires. Si vous ne les exprimez pas de manière claire et cohérente, l’effet sera le même que si vous les aviez écrites en grec ancien.
Votre lecteur aurait la tête de quelqu’un qui tente de calculer mentalement 0.378548 x 99 778. Et que pensez-vous qu’il se passera ensuite ?
…
Next.
Soyez drôle : un plus en rédaction web
Écrire pour le web ne signifie pas simplement enseigner, mais aussi divertir. Quelques moyens de le faire :
le sarcasme. Bon, j’avoue, ce n’est pas pour tout le monde. Bien utilisé, c’est un plaisir pour le lecteur. Si c’est le contraire, les choses se gâtent et les gens se fâchent. Le sarcasme est une façon acerbe de se moquer de votre lecteur ou de la situation sur laquelle vous écrivez. Il faut donc bien connaître son public ;
les métaphores/ comparaisons : rien de tel pour faire sourire le lecteur ;
associer deux idées complètement différentes et inattendues : un excellent moyen de réveiller un lecteur un peu mollasson. Cela fonctionne très bien avec les listes. Vous énumérez des items liés, puis bam, le dernier sort complètement du lot. L’internaute trouve cela souvent drôle.
Marquez les esprits avec les bons mots
Pas de bon texte sans :
mots puissants ;
langage sensoriel.
Les rédacteurs doués utilisent des mots magiques pour atomiser (et paf, un mot puissant :)) leurs textes, leur donner plus de force, de personnalité et de piquant. Les grands écrivains, de Shakespeare à Stephen King, utilisent un langage sensoriel évoquant la vue, le son, le toucher, le goût et l’odorat pour peindre des scènes percutantes dans l’esprit de leurs lecteurs.
Saupoudrez-en quelques-uns dans vos contenus et vous pourrez transformer instantanément une écriture terne et ennuyeuse en véritable feu d’artifice.
Et le meilleur dans tout ça, c’est que vous pouvez les utiliser n’importe où pour :
Vous regardez cette page blanche depuis des heures. Votre cerveau est au point mort. Vous sentez pointer le mal de tête.
Vous savez que vous devriez écrire, mais…
Quelque chose vous en empêche. Votre inspiration s’est fait la malle. Pas de doute, vous êtes victime du syndrome de la page blanche.
J’ai écrit un article dans lequel je vous donne 10 actions à mettre en place pour combattre le syndrome de la page blanche et retrouver le goût d’écrire.
Rédigez des titres ensorcelants
Selon le blog Copyblogger, 8 personnes sur 10 lisent le titre. Et seulement 2/10 lisent l’article.
Un seul titre peut faire perdre 75% de lecteurs.
Whaaaaat ????
Oui, mam’zelle, vous avez bien compris.
Alors, on attrape son plus beau stylo et on se met à rédiger des dizaines de titres pour un seul article.
Jon Morrow, de Smart Blogger, recommande de consacrer au moins 20% de votre temps au titre. Non, ce n’est pas une faute de frappe.
Si vous passez de 10 à 20 heures à écrire un article, vous devez consacrer 2 à 4 de ces heures au titre.
Bon, il semblerait que Jon ait abusé de certaines substances hallucinogènes :).
Mais revenons à ce qui nous intéresse : qu’est-ce qu’un bon titre en rédaction web ?
Il contient un chiffre, une donnée spécifique : plusieurs études ont montré que les titres comportant des chiffres génèrent 73% plus d’engagement.
Il informe le lecteur sur le résultat qu’il va pouvoir obtenir.
Il est ultra-spécifique et aborde un problème ou s’adresse à une catégorie de personnes en particulier.
Il contient des mots puissants, des adjectifs attrayants (amusant, incroyable, gratuit, miraculeux, spectaculaires, etc.).
Il s’adresse directement au lecteur (vous, tu).
Et comme je suis sympa, voici une petite compilation de titres d’articles de blog dans laquelle vous pouvez piocher.
Trouvez votre style d’écriture
Trop souvent, nous sommes tellement épris de nos écrivains préférés que nous ne parvenons pas à développer notre voix – ou pire, nous les imitons.
C’est un leurre.
En tant que rédacteur pour le web, c’est votre plume qui fait revenir vos lecteurs. Le petit truc en plus qui vous distingue des dizaines d’autres blogueurs de votre niche. Comme le disait Maya Angelou, poétesse, écrivaine et actrice américaine :
« Voilà ce que la vie m’a appris : les gens oublierons ce que vous avez dit, ce que vous avez fait. Mais les gens n’oublierons jamais les émotions que vous leur avez fait ressentir. »
Lire du bon contenu doit donner l’impression de boire un café avec une bonne copine. Le style est clair, concis, amical.
Comment trouver votre voix ?
Voici 5 astuces.
#1 : Écrire
Aussi simple que ça.
On se perfectionne à la guitare en jouant de la guitare.
Vous ne deviendrez pas un bon conducteur sans vous entraîner.
Pour l’écriture, c’est pareil.
Selon Malcolm Gladwell dans « Outliers : The Story of Success », il faut 10 000 heures, ou dix ans, pour devenir le meilleur dans votre métier. Certaines études ont contesté ses dires, mais il n’en reste pas moins que ne vous améliorerez jamais sans la pratique.
#2 : Expérimenter différents styles
Je continue d’insister sur l’importance de la lecture pour les blogueurs, parce que c’est LA chose la plus importante à faire pour améliorer son style de rédaction web.
Pourquoi ne pas essayer de lire quelque chose que vous ne liriez pas habituellement et d’essayer d’imiter le style? Les romans sont géniaux pour transmettre de l’émotion. Les policiers sont excellents pour apprendre à insérer du suspense, etc.
Sans oublier que la lecture vous permettra de vous améliorer en orthographe.
# 3 : Décider pourquoi on veut écrire pour le web
La raison pour laquelle nous écrivons peut avoir un impact énorme sur votre façon d’écrire pour le web.
Voulez-vous informer vos lecteurs sur quelque chose ? Les motiver ? Les inspirer ? Les éduquer ? Raconter une histoire ? Faites une liste de ce que vous voulez réaliser avec votre écriture.
# 4 : Connaître son audience
Pour qui écrivez-vous ? Pour vous-même ? Vos proches ? Des amateurs de tricot ? Des férus de jeux vidéos ? Des jeunes, des seniors, des célibataires, des enfants ?
Soyez aussi précis que possible avec votre public cible. Créez un faux profil, comme si vous créiez un personnage pour une histoire. Utilisez ce personnage pour adapter votre écriture à cette personne.
Vous êtes bloqué lors de la rédaction de votre article ? Consultez votre petite fiche descriptive et imaginez votre personna dans votre esprit. Les idées viendront naturellement.
# 5 : Être soi-même
Cela semble tellement évident, n’est-ce pas ? Mais être soi-même n’est pas aussi simple que cela en a l’air.
Parfois, nous ne savons même pas qui nous sommes. Nous pouvons passer toute notre vie à essayer de le découvrir.
Et si nous ne savons pas qui nous sommes réellement, comment pouvons-nous être nous-mêmes dans notre écriture ?
La réponse est simple: soyez honnête.
Soyez honnête avec vous-même et avec vos lecteurs.
Il n’y a plus qu’à désormais.
Oh attention, je n’ai pas dit que ce serait facile. Bien écrire pour le web et faire de vos lecteurs de vrais fans ne se fait pas du jour au lendemain. Il va falloir travailler. Rédiger. Effacer. Rédiger encore. Jusqu’à trouver votre signature.
Si vous souhaitez que je vous aide, contactez-moi par mail. Nous verrons ensemble comment atteindre les sommets.
Un internaute surfe sur le web. Sur 1,9 milliards de sites dans le monde, le titre d’un de vos articles retient son attention. Le sujet promet de l’aider à résoudre un problème qu’il rencontre depuis un certain temps déjà.
Bingo !
Il clique.
Mais au fur et à mesure qu’il commence à lire, son esprit s’égare. Au lieu de dévorer chaque mot de votre prose, il songe à déjeuner, à dresser sa liste d’épicerie, au cadeau qu’il pourrait acheter pour les 80 ans de sa mémé…
Serait-il distrait ? Manquerait-il de concentration ?
Non.
La raison, c’est que le début de votre article est nul.
Si les premières lignes étaient intéressantes, il serait captivé, comme hypnotisé.
Alors, comment faire en sorte que vos lecteurs lisent chaque mot de votre intro… puis dévorent votre article de blog ?
Je vais vous montrer comment faire une introduction qui fera baver d’envie vos lecteurs.
Comment faire une bonne introduction ? 5 questions à se poser avant
Impossible d’écrire une bonne introduction si vous ne comprenez pas deux ou trois choses.
Quelle est l’idée principale de l’article ?Qu’est-ce que vous voulez que votre lecteur retire de sa lecture ? Exemple : pour ce texte, je veux que vous puissiez écrire une introduction étonnante pour votre prochain post.
Quel problème essayez-vous de résoudre ? Un article de blog digne de ce nom résout toujours un problème. Exemple : cet article tente de résoudre le problème du manque de trafic, du petit nombre d’abonnés à votre newsletter, ou du manque d’engagement de vos lecteurs. J’essaie aussi de vous aider à résoudre le problème de temps perdu : si vous passez des heures à écrire un article et que personne ne dépasse la première phrase, on est d’accord, c’est un problème.
Quels sont les points douloureux de votre public ? Exemple : si vous écrivez un article de blog sur la perte de poids, il y a de fortes chances que votre lecteur souffre d’une mauvaise image de lui-même.
Qu’ont-ils essayé sans succès pour résoudre leur problème ? L’empathie est un outil puissant. Utilisez-la pour montrer que vous savez ce que votre public ressent et pour identifier d’autres solutions possibles (la vôtre). Exemple : peut-être votre lecteur a déjà tenté des dizaines de régimes qui n’ont pas fonctionné.
Pour qui écrivez-vous ? Connaissez votre public. Soyez clair sur ce point. Cela vous aidera à trouver les mots qui sonnent juste.
Maintenant que vous connaissez les réponses à toutes ces questions, vous pouvez commencer à faire une introduction parfaite.
Comment faire une introduction d’article qui appâtera votre lecteur ?
Le format d’une intro parfaite
Avez-vous déjà cliqué sur un titre d’article génial puis quitté la page avant même de lire un mot ?
Moi oui.
Peu importe la valeur de l’article, l’utilité de son contenu… tout cela est inutile si je n’ai aucunement envie de le lire. Et c’est souvent ce qui se produit quand la mise en page laisse à désirer. Avez-vous envie de lire un article qui commence comme ça, vous ?
Séduire avec la première phrase
La première phrase de votre article de blog est comme la première bouchée d’un repas.
Si elle est infecte, le lecteur ne le finira pas, à moins d’être affamé. Or, avec toute l’information disponible sur internet, peu de chances que ça arrive.
Votre première phrase est donc votre allié pour satisfaire l’appétit du visiteur. Et s’il lit les premières lignes, il lira sans doute le reste.
Comment le sait-on ?
C’est la technique du pied-dans-la-porte, un truc vieux comme le monde en marketing. En un mot : si vous pouvez amener les gens à dire «oui» à une petite demande, ils seront plus susceptibles de dire «oui» à une demande plus importante.
Dans le cas qui nous intéresse, si vous pouvez les amener à lire les premières phrases, ils seront beaucoup plus susceptibles de lire le reste du message. Vous créez une sorte de palier et un phénomène d’engagement.
Regardez comment je m’y suis prise pour capter votre attention dans mon article sur le taux de rebond :
Quelques types de premières phrases :
« Imaginez » , « Vous rappelez-vous quand…? » ;
« Je vous comprends. »
posez une une question courte : une question suscite la curiosité et incite le lecteur à réfléchir. Penser équivaut à un engagement actif, ce qui est très bon signe ;
une anecdote ou une citation : les anecdotes sont des histoires rapides qui peuvent faire rire les gens ou établir immédiatement l’essentiel de votre message. Une citation d’une autorité reconnue ou d’une personne célèbre peut également faire des merveilles car elle retient l’attention de façon remarquable ;
une analogie, une métaphore, une comparaison : un excellent moyen de provoquer une image mentale et d’accaparer l’esprit du lecteur.
Raccourcir pour favoriser l’engagement
Votre intro doit donc être la plus courte possible. Effacez les mots qui n’apportent rien.
Cela donnera du rythme à votre prose.
Écrivez des phrases courtes. Sautez à la ligne.
Les internautes n’ont pas le temps, ils sont là pour découvrir la solution à leur problème. Vite.
Donnez-leur ce qu’ils veulent.
Utiliser une formule de copywriting célèbre
La formule « PAS » : Problème -Agiter – Solution.
Problème
Si vous avez bien fait votre job, vous avez identifié la problématique de votre audience. Faites-lui savoir. Cette technique de copywriting est ultra-puissante car le simple fait de lire ses problèmes le met en alerte.
Agiter
Décrivez en détail le problème de votre lecteur afin qu’il ressente des émotions. Plus vous serez précis, plus le lecteur se sentira compris et en confiance. Accentuez les effets négatifs. Objectif : faire comprendre que ce problème doit être à tout prix résolu.
C’est là que vous ajouterez des :
statistiques ;
avis d’experts ;
citations.
Ces éléments rendent le problème encore plus douloureux. Malheur ! Que se passera-t-il si vos lecteurs ne résolvent pas le problème que vous venez d’identifier ?
Solution
Vous annoncez à la Terre entière que vous avez enfin la solution pour remédier à ce fichu problème.
Raconter une histoire : le storytelling
Introduire une histoire dans votre article de blog est un excellent moyen de saisir le lecteur.
Une histoire mémorable attire les gens comme les fourmis au miel.
Que l’histoire parle de vous, de votre environnement ou de quelqu’un d’autre n’a aucune importance. Ce qui compte, ce sont les émotions que la narration déclenche, les discussions et les opinions qui ont un impact durable.
Pas étonnant que les plus grandes marques utilisent cette stratégie marketing pour booster leurs ventes.
Des exemples ?
Apple
Que ce soit pour parler de son fondateur, de la création de l’entreprise dans un minuscule garage de Cupertino, du développemnt incroyable de la marque après des années de dur labeur, du lancement de ses nouveaux produits ou du décès de Steve Jobs au sommet de sa gloire, Apple ne perd pas une occasion de nous raconter une histoire.
Dans cette vidéo, on comprend que Mac est révolutionnaire. Mais à aucun moment les caractéristiques techniques de l’ordinateur sont abordées. Apple préfère présenter son chef-d’oeuvre dans un contexte et montrer à quel point il a changé la vie des personnes mises en scène. Chez Apple, le héros de l’histoire, c’est vous !
Citer une statistique surprenante
Au lieu de commencer l’introduction de votre article de blog avec des mots ou des phrases ennuyeuses, pourquoi ne pas citer des statistiques et donner du crédit à votre texte ? Le cerveau humain aime la preuve, les chiffres, mais seulement si elles sont uniques, surprenantes ou même choquantes.
Convaincu, le lecteur voudra en savoir davantage. Of course, les données en question doivent être en relation directe avec votre article. Sinon, à quoi bon ?
Cela fonctionne dans presque toutes les thématiques. Il peut être plus difficile de trouver ces chiffres ou citations dans certaines niches, mais vous les trouverez quand même. Il suffit de demander à Mr. Google.
Comment écrire une introduction percutante : conclusion
Il y a une réalité un peu dure à avaler en blogging : peu importe la qualité de votre article, un titre d’article mauvais + une introduction bâclée = article de blog ignoré = des tonnes de lecteurs perdus.
Oui, il est essentiel de consacrer suffisamment de temps à la recherche, à l’écriture et à la révision de votre contenu. Mais n’oubliez pas de fignoler votre intro. Plus elle sera irrésistible du point de vue de l’internaute, plus les textes que vous allez créer susciteront de l’engagement.
Dimanche, 16h45. Quelque part en région parisienne.
Cunégonde s’agite dans son trois pièces cosy. Les mains moites, le front humide, la jeune blogueuse ingurgite son treizième Redbull d’une traite, broie la canette, la jette par-dessus l’épaule.
« Je leur ai promis… » marmonne-t-elle.
« Je leur ai promis ».
Sur son bureau, un Apple fatigué lui renvoie un écran blanc, sur lequel clignote un curseur menaçant.
C’est le moment de s’y remettre.
Craquage de doigts. Inspiration profonde. C’est parti.
…
19h30. Quatre mots plus tard.
Cunégonde ne peut que constater l’ampleur des dégâts : une force surhumaine semble avoir envahi tout son corps, paralysant sa créativité d’ordinaire foisonnante.
Trop faible pour résister, la talentueuse jeune femme se voit contrainte de rendre les armes.
Ses 300 000 abonnés devront se contenter d’un vulgaire « Top de mes articles » pour la newsletter du lundi.
Le cœur meurtri, Cunégonde se jette sur son lit, laissant exploser un torrent de larmes. Elle jure d’abandonner le blogging à tout jamais.
Et vous, le syndrome de la page blanche, vous connaissez ?
Blogueur, rédacteur web, écrivain, je vous donne mes solutions pour en finir avec l’angoisse de ne plus pouvoir écrire.
Syndrome de la page blanche : mythe ou réalité?
Ce qu’en pensent les écrivains célèbres
Le syndrome de la page blanche, ou leucosélophobie, c’est un débat vieux comme le monde.
Existe, n’existe pas. Chacun a son point de vue sur la chose.
Pour la romancière et critique littéraire Toni Morrison, cette peur de l’écrivain doit être respectée. Inutile d’essayer de rédiger quoi que ce soit pendant tout le temps où l’on ressent un blocage.
Selon l’écrivaine américaine Jodi Picoult, le syndrome de la pageblanche n’existe tout simplement pas :
« Je ne crois pas au blocage de l’écrivain. Réfléchissez un peu — quand vous deviez rendre un devoir au lycée et que vous ne parveniez pas à écrire le moindre mot. Est-ce que votre blocage ne se résolvait pas la veille de la date limite ? Le syndrome de la page blanche, c’est avoir trop de temps à sa disposition. »
Pour Steven Pressfield, auteur et scénariste américain, l’angoisse de la page blanche agit comme une force surnaturelle sur les écrivains et les artistes. Une force si paralysante qu’elle nous distrait et nous empêche de mener à bien notre projet.
Ce qu’en pense la science
Le cerveau humain compterait 86 milliards de neurones. Tous interconnectés entre eux.
Michael Grybko, neuro-scientifique à l’Université de psychologie de Washington, explique que le phénomène de la page blanche n’est autre que le résultat de cette inter-connectivité :
« L’activité dans une zone du cerveau peut affecter négativement une autre zone. Nos émotions peuvent avoir un impact sur notre productivité et notre apprentissage… Lorsque l’activité dans la région du cerveau responsable du traitement des informations nécessaires pour écrire efficacement est modifiée, le résultat peut être un blocage de l’écrivain. » (Source).
10 techniques à mettre en place pour éradiquer le blocage de l’écrivain
Se connecter à son « pourquoi «
Un conseil fabuleux pour retrouver l’inspiration et se donner un bon coup de pied aux fesses…
Rappelez-vous les raisons pour lesquelles vous écrivez.
C’est ce qu’on appelle la « visualisation ». En gros, vous formez une image mentale de ce que vous voudriez obtenir, devenir… pour :
augmenter vos capacités physiques et mentales ;
améliorer une situation ;
atteindre un but, etc.
Les sportifs de haut niveau utilisent la visualisation. Les entrepreneurs à succès utilisent la visualisation. Je l’utilise moi-même quand je suis confrontée au syndrome de la page blanche.
Dans son livre Emotional Agility, Susan David décrit comment nous atteignons plus facilement nos objectifs quand on se rappelle souvent pourquoi on VEUT les atteindre. C’est valable pour la perte de poids, l’exercice physique mais aussi pour l’écriture.
Quand on oublie pourquoi on écrit, l’écriture devient une tâche. Non plus un plaisir.
Petite anecdote : j’ai crée un « vision board » sur le bureau de mon ordinateur. Quand la procrastination m’envahit, un simple clic, et je me reconnecte à mon « pourquoi » 🙂
Voici un tuto sympa trouvé sur le net pour créer un vision board facilement sur Canva :
Et vous, pourquoi écrivez-vous ?
Vaincre le syndrome de la page blanche : se transformer en machine à idées
Pour surmonter ce fichu syndrome de la page blanche, il vous faut des idées. Le manque d’inspiration vient d’ailleurs du fait que vous n’avez pas de liste d’articles de blog sous la main.
Et ça, permettez-moi de vous le dire : ce n’est pas bien !
Heureusement, je vous ai préparé une méga liste de 70 idées d’articles de blog rien que pour vous. Cliquez ici pour la télécharger :
Alors, c’est bien beau tout ça, mais existe-t-il d’autres moyens de transformer notre cerveau ramolli en générateur d’idées bouillonnant ?
Oui, chers amis.
Ouvrez grand vos mirettes.
Faire autre chose
Difficile d’y voir clair quand on a le nez collé à son ordinateur 3-4 heures d’affilée.
Robert Greene, auteur américain, l’explique d’ailleurs très bien dans son bestseller « Mastery ». Il y analyse la vie de grandes figures historiques comme Darwin, Henri Ford, Mozart, Freddie Roach… et essaie de comprendre les facteurs communs qui ont conduit à leur réussite.
Voici ce qu’il dit :
« Le cerveau est constamment à la recherche de similitudes, de différences et de relations entre ses pensées et ses expériences. Votre tâche est de nourrir cette tendance naturelle… Et l’un des meilleurs moyens d’y parvenir consiste à lâcher prise sur votre problématique actuelle…
Lorsque nous sommes absorbés par un projet particulier (la rédaction d’un article, d’un livre, d’un guide), notre attention tend à devenir de plus en plus étroite à mesure que nous nous concentrons…
Lorsque nous sommes plus détendus, notre attention s’élargit naturellement et nous recevons davantage de stimuli. La plupart des découvertes scientifiques… se produisent lorsque le penseur ne se concentre pas directement sur le problème. »
Conclusion :
ne vous forcez pas ;
allez nourrir votre esprit de stimuli extérieurs ;
ayez toujours de quoi noter (les idées, c’est aussi fugace qu’un rayon de soleil en plein mois de janvier).
Demander à ses lecteurs
Qui mieux que votre audience pour parler des problèmes qu’elle rencontre ?
Pour obtenir de nouvelles idées et être certain de viser dans le mille, adressez-vous directement à vos lecteurs et/ou vos abonnés. Les formulaires Google Forms sont top pour ça.
Demandez-leur :
ce qui les touche ;
ce qui les frustre ;
de quoi ils rêvent ;
comment ils se voient dans 10 ans, etc.
Génial, mais que faire avec toutes ces infos ?
Patience, patience. Voici mon plan :
Dans un premier temps, analysez les données récoltées.
Dans un second temps, regroupez-les par thème, puis par sous-thème (qui correspondront à des angles différents).
Vous avez la liste de vos 20, 30, 50 prochains articles.
Mais non, ne me remerciez pas…
Respecter un processus de rédaction pour combattre la procrastination
Bloguer vous paraît une tâche insurmontable, vous aussi ?
Quand j’ai commencé ce blog, je voyais chaque article comme un projet énnnOOOORRRRMMMMEEEE. Plus le sujet était complexe, plus je procrastinais. Alors je m’y mettais le samedi matin et passais mon weekend dessus.
Exit enfants, mari, amis. Ma vie, c’était mon blog.
En gros, l’idée, c’est qu’écrire un article de blog comporte plusieurs phases :
trouver l’idée ;
définir ses mots clés ;
construire un plan ;
rédiger ;
éditer.
En étalant le processus sur plusieurs jours, vous ne publierez plus jamais de contenu à la sueur de votre front. Mieux : vous aurez plus de temps pour produire des articles de blog parfaits.
Vous voulez connaître mon programme perso ?
Jour 1 : SEO + construction de la structure détaillée ;
Jour 2 : rédaction des parties ;
Jour 3 : relecture, édition, maillage interne et externe ;
Jour 4 : visuels, relecture ;
Jour 5 : publication et promotion.
Top, non ?
Et si vous vous demandez comment rédiger des articles optimisés, je vous accompagne lors d’un coaching privé. Cliquez pour en savoir plus.
Oublier la perfection et l’originalité
Le syndrome de la page blanche est lié à une peur irascible de ne pas être à la hauteur. Conséquence : plus vous voudrez être le meilleur, plus vous vous mettrez la pression.
C’est génial d’apporter de nouvelles idées. Mais à moins que vous n’ayez l’âme d’un inventeur, difficile d’innover chaque semaine.
Oui, vous allez publier le 150ème article sur « Comment éviter les bouffées de chaleur à la ménopause ? ». Et alors, vous surpasserez les 149 autres.
L’article en première position sur Google liste 6 astuces ?
Vous en donnerez 10.
Il fait à peine 1 500 mots et survole la question ?
Sortez de vos tripes un guide atomique de 4 000 mots avec des chiffres, des compte-rendus scientifiques, des astuces de grand-mère, des témoignages, etc.
Vous avez compris le truc ?
Les internautes ne recherchent pas de l’originalité à tout prix, mais de la qualité. Gardez cela en tête pour ne plus vous mettre une pression de dingue.
Passons à la technique suivante.
Attention, c’est de la bombe.
Dicter son contenu pour dire stop au syndrome de la page blanche
On s’assoit, on ouvre notre ordinateur et on se met à écrire comme notre prof de Français de 4ème :
« Très chers abonnés, c’est avec une joie non dissimulée que je vous retrouve aujourd’hui. Le sujet du jour sera…. »
Stop.
Inutile de continuer. Votre lecteur dort déjà.
Pour engager votre audience, écrivez comme si vous parliez. Ce style de rédaction transpire la sincérité. Il fait de vous une personne vraie, une personne cool. Une personne qu’on aime retrouver chaque semaine pour partager un moment sympa autour d’un bon café.
Vos mails, par exemple : personnalisez-les avec le prénom de la personne qui vous lit. Demandez comment elle va. Racontez des anecdotes sur votre vie privée. Posez des questions et demandez lui de répondre.
Pour vos articles, ce que je vous conseille de faire, c’est d’abord de vous enregistrer à l’oral, sur votre téléphone par exemple. « Parlez » votre article. Puis, transcrivez ces mots à l’écrit. Ce premier jet sera une base solide pour écrire un article de blog vivant et punchy.
Se mettre dans de bonnes conditions
Certaines personnes ont besoin de rituels pour dire à leur cerveau : « Bon, là Coco, c’est le moment de se mettre au boulot ! ».
Il y en a qui s’isolent dans une pièce de la maison. D’autres qui se préparent un breuvage réconfortant avant de s’installer à leur bureau. Je connais une collègue qui a besoin de musique pour pouvoir écrire.
La majorité d’entre nous devra se couper de toute source de distractions (notifications des réseaux sociaux, téléphone, etc.) pour favoriser la productivité.
Je dois avouer que je suis plutôt chanceuse sur ce point. Je n’ai pas besoin de rituels pour me mettre à travailler. Je peux travailler de quasiment n’importe où, avec :
mon fils qui me grimpe sur le dos ;
mes ados qui discutent de la prof d’anglais ;
le match de foot à la télé, volume 50.
Suivre une formule
J’aime les formules. Car quand vous avez trouvé celles qui fonctionnent, c’est l’assurance de créer du contenu qui passionne toujours.
Voici quelques formules et 1 plan type qui vous aideront à démarrer un article si vous êtes en panne d’inspiration :
Pour les titres :
[Résultat Final] + [Période] + [Objections] : Avoir 5 000 abonnés en 1 mois même si vous ne connaissez rien au blogging
X Façons de Booster votre ____ Sans _____
[X Façons] de Parvenir à [Résultat Alléchant] Sans [Effet Secondaire Négatif]
Pour le corps de l’article :
Problème (quelle galère vivent vos lecteurs quotidiennement ?)
Implication Négative (qu’est-ce que ça provoque chez eux ?)
Solutions
Résultat (que va-t-il leur arriver s’ils suivent vos conseils ?)
Se fixer une contrainte
Les contraintes stimulent la créativité.
En vous imposant des contraintes (de temps, de forme, etc.), vous étouffez gentiment le syndrome de la page blanche.
Exemples :
dans X minutes, je dois avoir fini de rédiger ce paragraphe ;
dans X minutes, je dois avoir listé 10 mots clés ;
dans X minutes, je devrai avoir mis en place ma newsletter ;
dans X minutes, je devrai avoir trouvé 3 citations pour illustrer mon argument, etc, etc..
Trouver de l’inspiration ailleurs
Un des meilleurs moyens de donner un coup de fouet à votre productivité est d’aller voir ce que font vos concurrents.
Pour cela, rendez-vous sur Google.
Admettons que votre article traite des huiles essentielles. Tapez « Meilleures huiles essentielles », ou encore « Comment trouver les meilleures huiles essentielles ? »
Émergez-vous dans l’univers d’autres personnes, vous commencerez à accumuler quelques idées. Mais ne plagiez surtout pas. Vous valez mieux que ça.
Reprenez les infos glanées ici et là et procédez comme suit :
recherchez ce qui fait défaut ;
voyez ce que les gens posent comme questions sur votre thématique dans Quora ;
scrutez les groupes Facebook ;
lisez les commentaires laissés chez les concurrents.
En comprenant ce qui manque chez les autres, vous saurez comment contribuer au mieux.
Commencer à écrire, tout simplement
Selon James Clear, entrepreneur et auteur américain, un hack imparable pour cesser de procrastiner consiste à commencer à agir. Il s’inspire de la théorie de Newton :
“Les objets au repos ont tendance à rester au repos… Les objets en mouvement ont tendance à rester en mouvement. Concernant la productivité, cela veut dire une chose : le plus important est de commencer. Une fois que c’est fait, il est plus facile de rester en mouvement. »
Si vous êtes confronté à l’angoisse de la page blanche :
ouvrez votre ordinateur ;
coupez les sources de distractions ;
écrivez.
Vous ne savez pas quoi écrire ? Sortez tout ce qui vous passe par la tête. Qui c’est, peut-être que de ce fouillis intellectuel sortira l’article du siècle.
Vous aussi, il vous arrive d’être touché par le syndrome de la page blanche ? Venez en discuter en commentaire.
Sur ce, j’ai un article à écrire pour la semaine prochaine !
« Note de Jennifer: Ceci est un article invité d’Eddy, du blog Bleu Marketing. »
Vos articles sont lourds.
Vos lecteurs n’accrochent pas. Pourtant, ils essaient de vous lire.
Mais vous ne les aidez pas.
Phrases à rallonge, texte pavé, aucune mise en forme, ponctuation inexistante… ces petites erreurs cumulées tuent votre blog.
Elles font fuir vos lecteurs.
Avouez-le. Vous êtes déçu.
Vous pensiez que votre dernier article aurait créé un gros buzz. Vous avez tout donné pour écrire quelque chose de génial.
Votre temps. Votre énergie.
Mais les partages sont aussi calmes que la plage en hiver.
Rien.
Écrire des articles de qualité est indispensable pour réussir. Mais ça ne suffit pas.
Il faut aussi transmettre l’info correctement.
Maîtriser les fondamentaux de la rédaction web est essentiel pour espérer vous élever au rang de seigneur et monter sur le trône des grands gagnants.
Dans cet article, je vais vous donner 27 techniques de rédaction web. Chacune d’entre elles vous aidera à améliorer vos articlesde blog d’une manière ou d’une autre.
Prêt ?
C’est parti !
1.Bossez l’emballage
Un titre réussi est la base d’un bon article. Le bâcler est une erreur.
J’aime le comparer à l’emballage d’un paquet de céréales.
Vous savez, ces boites hyper flashy qu’on trouve au supermarché, genre Frosties ou Smacks.
Elles attirent l’œil et donnent envie de prendre le paquet pour en savoir plus.
Le titre de votre article, c’est pareil.
Il est là pour attirer l’attention et inciter au clic. Il doit donner envie de dévorer votre contenu jusqu’au dernier mot.
Je vous donne la recette magique expresse quand on ne sait pas comment faire :
le titre est orienté RÉSULTAT ;
il contient des mots d’actions FORTS ;
il provoque des émotions (curiosité, excitation, peur, surprise…).
2.Il me faut de l’air, de l’AIR
Imaginez.
Je me mets à écrire un énorme pavé, sans sauter de lignes. Aucun sous-titre. J’enchaîne les phrases les unes à la suite des autres.
Votre réaction ?
On est d’accord. Petit croix rouge en haut à droite.
Vous devez absolument respecter ces bonnes pratiques de rédaction web en tête :
maximum 4 lignes par paragraphe ;
marquer un vrai saut de ligne (ligne blanche) entre chaque paragraphe ;
varier le rythme (paragraphes d’une ligne, 3 lignes, etc.).
N’oubliez pas que la lecture sur écran est fatigante. Il faut la faciliter au maximum.
3.Utilisez des métaphores
Les images font partie des techniques de rédaction web les plus puissantes qui soient.
Elles aident à mieux comprendre le texte.
Regardez.
Depuis le début de l’article, j’en ai déjà utilisé plusieurs : la plage en hiver, le paquet de céréales…
Grâce aux métaphores, vous passez d’un texte abstrait à quelque chose de concret, de facilement compréhensible.
D’ailleurs, en parlant de compréhension…
4.Un gamin de 9 ans doit comprendre votre article
Vous savez quoi ?
Les études ont montré que les discours de Donald Trump étaient compréhensibles par des enfants de 9 ans.
Il est devenu président des Etats-Unis. Plutôt pas mal.
C’est compréhensible.
Les politiciens nous bassinent avec des grands discours. La plupart des gens n’y comprennent rien.
Alors quand ils entendent des mots familiers, forcément ils sont plus sensibles.
Pour vous, c’est pareil.
Gardez en tête cette technique de rédaction web et bannissez le vocabulaire technique. Utilisez des mots simples pour être compris par le plus grand nombre et toucher vos lecteurs plus facilement.
5.Utilisez des mots courts
Ils sont plus faciles à comprendre.
Reprenez vos phrases complexes. Essayez de remplacer un mot long par un synonyme plus court.
Vous garderez une lisibilité et une facilité de lecture accrue.
6.Utilisez le 50 : 50, une des techniques de rédaction web les plus effrayantes
Oui. C’est mon dernier mot Eddy. Je veux supprimer la moitié de mon article après la relecture.
Radical ?
Non.
Réaliste.
Je vous conseille d’écrire sans vous relire dans un premier temps. Vous laissez votre plume s’exprimer tel un oiseau chantonnant dans votre jardin.
Quand vous avez fini, vous reprenez votre joli document Word et vous dégagez la moitié du texte.
Ne vous inquiétez pas, c’est facile.
Vous allez voir que certaines phrases sont inutiles.
D’autres sont simplifiables, des mots peuvent être supprimés…
L’épuration du texte est une vraie jouissance. C’est comme chercher des œufs de pâques dans une grande forêt. La chasse est le moment le plus excitant.
7.Les puces sont vos amies
Les listes à puces, c’est simple et efficace.
Le cerveau humain aime l’organisation. Dès que vous devez faire une énumération dans votre article, pensez « listes ».
N’ayez pas peur d’en abuser.
Elles permettent d’aérer le contenu
Elles cassent le rythme de l’article dans le bon sens
Elles facilitent l’organisation des idées
La preuve ultime ?
Je viens de le faire en direct tout en vous l’expliquant, la classe non ?
8.Faites comme Titanic
« Bonjour, je m’appelle Georges et dans cet article je vais vous expliquer comment faire pour réussir à transformer votre pelouse en super pelouse. L’article va se diviser en 3 étapes. Tout d’abord, je vais vous montrer… »
Franchement, je lis ça je range mes somnifères directs. Je sais que l’article va faire le travail 10 fois mieux.
Vous devez réveiller vos lecteurs. Les prendre aux tripes.
Le meilleur moyen d’y arriver, c’est d’utiliser les émotions. Jouer sur les peurs, les désirs, l’humour, la tristesse…
Vous aimeriez regarder un film chiant à mourir ?
Non.
C’est pareil pour vos lecteurs. Ils ne veulent pas d’un article somnifère.
Ce n’est pas pour rien si Titanic est un des plus grands succès de l’histoire du cinéma.
Il a été officiellement élu comme le film ayant fait le plus pleurer.
Je vous ai dit que les paragraphes doivent être courts. C’est aussi valable pour vos phrases.
N’hésitez pas à les hacher. A mettre des points. Comme je suis en train de le faire. Là maintenant sous vos yeux.
Ça facilite la lecture et pose les mots.
Evidemment, variez avec des phrases plus longues afin de ne jamais habituer le cerveau du lecteur à une routine de lecture redondante.
10.Créez des sous-titres mystérieux
C’est une technique de rédaction web extra pour garder l’attention de vos lecteurs.
Les sous-titres permettent de regrouper les grandes idées de votre article. Ils aident à l’organisation du contenu et au repérage.
C’est d’autant plus important si votre article de blog est long.
Le problème, c’est que les gens sont flemmards. Et ils se contentent de ces sous-titres…
Comment faire pour les forcer à TOUT lire ?
Utilisez le mystère.
Avec un sous-titre mystérieux, vous incitez à regarder le contenu de la partie et donc à améliorer le temps moyen passé sur votre blog. Ça, c’est bon pour votre SEO.
11.Faites comme Père Castor
Racontez des histoires.
Le storytelling est un excellent moyen d’apporter un souffle de vie dans votre article.
Il existe plusieurs façons de faire :
raconter votre propre histoire par rapport à un point abordé dans l’article ;
inventer une histoire ;
raconter l’histoire d’une célébrité pour appuyer votre propos.
Variez les plaisirs en fonction du besoin.
12.Ne bâclez pas l’introduction
Je ne compte plus le nombre d’articles que j’ai vu avec des introductions fumeuses.
Celle qui blablate pour rien dire. Qui ne procure aucune émotion. Qui ne cible pas. Celle qui donne l’impression que vous êtes un touriste perdu au Guatemala.
Dites-vous bien que vous avez seulement 7 secondes pour convaincre votre lecteur.
Pour qu’il décide de rester, votre introduction doit donc :
le prendre aux tripes émotionnellement ;
lui montrer que vous le comprenez ;
lui montrer que vous avez ce qu’il veut ;
être simple et facile à lire.
En respectant ces quelques techniques de rédaction web, votre lecteur va rester bien plus longtemps.
La preuve, vous êtes encore là.
13.Ne bâclez pas la conclusion
Même principe.
La conclusion, chez beaucoup de rédacteurs, c’est yolo.
La fin d’un article, c’est la dernière impression que vous laissez.
Imaginez.
Vous mangez une délicieuse boule de glace au chocolat. Et à la dernière bouchée, une vieille moisissure vous fait tout recracher.
Même si vous avez aimé l’ensemble, vous repartez avec une sensation désagréable.
C’est pareil pour votre article. Il doit être bon jusqu’au dernier mot pour ressortir avec un vrai effet « wow ».
C’est très sérieux.
En psychologie, on parle d’effet de primauté et de récence.
Pas de panique, derrière ces termes barbares, l’idée est simple : on se souvient mieux du début (primauté) et de la fin (récence) d’un texte, d’une liste, d’un film… de n’importe quoi en fait.
Pour réussir votre conclusion, voilà mes conseils :
rappelez le résultat principal de votre article ;
motivez les gens à passer à l’action, à mettre en pratique ;
faites un appel à l’action (inscription à la newsletter, vente d’un produit…).
C’est une excellente façon de conclure.
14.Ordonnez tel un roi
Ecoutez.
Non. Restez.
Imaginez un peu…
Toutes ces phrases ont un point en commun : elles sont à l’impératif. C’est très puissant pour garder le lecteur en haleine tout au long de votre article.
C’est ce qu’on appelle une relance d’attention.
Vous devez en utiliser régulièrement pour éviter les ronflements.
D’ailleurs, je propose ici 9 hacks pour littéralement envoûter votre lecteur jusqu’au dernier mot.
15.Utilisez les 5 sens
En PNL (Programmation Neuro Linguistique), on apprend que certaines personnes sont sensibles à différentes formes de communication :
auditive
visuelle
kinesthésique
Bien rédiger pour le web, c’est aussi utiliser un vocabulaire varié autour des 5 sens pour que chaque personne trouve son compte.
Voici des exemples concrets pour chaque sens :
auditif : « Vous entendez comme cette phrase sonne juste ? »,
visuel : « Vous voyez, je vous l’avais bien dit »,
gustatif : « Ce goût amer après avoir raté un article »,
toucher : « Cette chaire de poule incontrôlable après avoir frôlé la victoire »,
odorat : « Cette stratégie qui pue la défaite »
Vous voyez, c’est simple et efficace. Quel que soit votre domaine, vous pouvez utiliser cette technique de rédaction web.
16.Détruisez votre pire ennemi
Non, ce n’est pas Dark Vador.
Votre pire ennemi, c’est VOUS.
La grande erreur, c’est de raconter votre life en parlant que de vous. « J’ai fait ceci… J’ai déjà vu que… Une fois, je suis arrivé… »
Stop.
Les gens viennent chercher des solutions sur votre blog.
Alors donnez-les. Exactement comme je le fais ici.
Oui, vous pouvez utiliser un peu de storytelling.
Non, vous ne devez pas écrire un journal intime. En général, vous allez faire du 80-20.
80% du temps vous parlez en utilisant le « vous » ou le « tu ». Le reste du temps, vous glissez quelques mots sur vous pour vous mettre en valeur ou raconter une histoire personnelle.
17.Utilisez cet outil magique pour l’orthographe
L’orthographe.
Le truc bien relou, surtout en français. Des coquilles, il en reste toujours, même en faisant attention.
Heureusement, il existe un super logiciel pour vous aider non seulement à corriger vos fautes, mais aussi à améliorer votre style d’écriture.
Il regarde votre lisibilité, les répétitions, détecte les mots longs, les mots familiers, etc.
C’est la véritable boite à outil du rédacteur web.
Le prix reste tout à fait abordable à côté des nombreux services rendus.
18.Réconciliez-vous avec les maths
Et insérez des chiffres.
C’est particulièrement utile quand vous essayez de prouver quelque chose.
Si je vous dis par exemple « 85% des gens font cetteerreur », c’est plus parlant que « beaucoup de personnes font cette erreur ».
« J’ai vendu pour 1 000 euros d’ebooks » est plus puissant que « J’ai vendu beaucoup d’ebooks ».
Un chiffre, ça cadre.
À utiliser sans modération pour des démonstrations et des argumentaires de vente.
19.Ouvrez-vous au monde
Et insérez des liens externes.
C’est bon pour le référencement naturel et ça permet de donner des ressources complémentaires à vos lecteurs.
Si un article est une référence dans le sujet que vous abordez, n’hésitez pas à le mentionner.
Parmi les techniques de rédaction web, celle-ci est souvent zappée Mais rassurez-vous, vous n’allez pas perdre de lecteurs, bien au contraire.
Ça permet d’enrichir votre contenu et de diversifier les sources.
Votre blog devient un véritable puits d’informations et les partages sont plus nombreux.
20.Utilisez « parce que »
Pourquoi ?
Parce que son utilisation augmente votre crédibilité.
C’est très sérieux et c’est prouvé.
Des études psychologiques ont été faites dans les files d’attente aux caisses d’un supermarché.
Dans un premier temps, les chercheurs demandaient de passer devant les autres sans justifier pourquoi.
« Je peux passer devant vous ? ».
Evidemment, beaucoup de refus.
Par contre, les personnes ont plus facilement accepté quand les chercheurs rajoutaient une explication avec « parce que » :
« Je peux passer devant vous ? Parce que je dois aller chercher mon fils à l’école dans pas longtemps, je vais être en retard ».
Moralité ?
Quand vous affirmez quelque chose qui peut surprendre dans vos articles, enchaînez avec un « parce que » derrière.
Succès garanti.
21.Vertical, pas horizontal
Une des pratiques de rédaction web qui demandent beaucoup de travail, mais qui rapportent gros.
Comme je l’explique dans mon article sur les 4 piliers d’un blog à succès, le blogging est en pleine mutation.
Avant, la stratégie horizontale était la plus répandue : écrire des petits articles sur plein de sujets.
Mais les gens en ont marre de lire de la daube.
Ce qui marche aujourd’hui, c’est la stratégie verticale. Des articles longs, qui rentrent en profondeur sur un sujet.
Comme celui que vous êtes en train de lire et qui avoisine les 3 000 mots.
Si vous voulez réussir, écrivez des pavés et soyez exhaustif.
22.Utilisez des mots puissants
Ce sont des mots qui donnent du pep’s à votre article.
Ne dites pas « vaincre » mais « détruire ».
Ne dite pas « réussir » mais « triompher »
Ne dite pas « avoir peur » mais « être tétanisé »
Vous voyez l’idée ?
Les mots puissants multiplient par 10 l’impact de vos phrases. Quand c’est possible, placez-en dans vos textes.
23.Mettez des images
Les images n’ont que des avantages en rédaction web :
elles aident au référencement ;
elles peuvent compléter une information ;
elles peuvent être ludiques et faire rire ;
elles aèrent le contenu.
En fonction de votre ligne éditoriale, vous pouvez opter pour des images sérieuses, des gifs humoristiques…
Ne les négligez pas. Ce sont de véritables atouts pour vous aider à bien rédiger pour le web et vous démarquer. Elles peuvent faire partie intégrante de votre ligne éditoriale.
24.Danse avec les stars
Rassurez-vous.
Je ne vous demande pas de danser.
Par contre, votre article en meurt d’envie. L’idée, c’est de citer les gros mammouths de votre thématique dans votre article.
Comment faire ?
À un moment, vous expliquez que tel blogueur utilise telle stratégie
Vous mettez un lien vers son blog
Une fois votre article publié, vous envoyez un petit mail au blogueur pour lui dire que vous l’avez cité et que s’il aime l’article il peut le partager
Si le contenu est bon, il y a de fortes chances qu’il accepte de le faire.
Et là, quand un influenceur avec 50 000 abonnés lâche un tweet pour promouvoir votre article, je peux vous dire que Google Analytics saute de joie.
Votre liste d’inscrits aussi.
Tout ça grâce à un petit lien.
Rentable non ?
25.Et tu cites, cites, cites, c’est ta façon d’écrire
« L’échec est le fondement de la réussite ». Lao-Tseu.
Vous avez vu comment une citation inspire toute de suite la classe et le sérieux ?
C’est un excellent moyen d’introduire des sous-parties ou d’ajouter une touche philosophique à votre article.
Les citations sont indémodables et faciles à trouver.
N’hésitez pas à en insérer quelques-unes.
L’endroit le plus populaire pour les trouver est sans aucun doute evene.lefigaro.fr.
26.Soyez aussi précis qu’un archer
Un archer vise le centre d’une cible.
Vous, c’est pareil.
Dans chaque article, vous devez viser en plein cœur.
Quand vous écrivez, assurez-vous d’avoir un persona en tête, c’est-à-dire le profil type de votre lecteur / client.
Un article qui s’adresse à tout le monde ne s’adresse à personne. Alors serrez les boulons et visez un segment de votre cible bien précis pour chaque article. C’est une technique de copywriting basique.
Pour rester sur le droit chemin :
vérifiez que les mots utilisés sont adaptés à votre cible ;
demandez-vous régulièrement si telle partie répond à son besoin.
Avoir sa cible en tête est la plus logique des techniques de rédaction web.
C’est en partant des demandes de votre audience que vous écrivez des phrases précises et pertinentes.
27.Soyez détendu
Mon dernier conseil, c’est d’adopter un ton familier.
Regardez.
Quand vous conseillez un ami, vous lui expliquez quoi faire en étant vous-même. Vous ne jouez pas un rôle.
Faites pareil dans vos articles.
Je le répète, la lecture sur écran est épuisante.
Alors si vous êtes aussi pompeux qu’un politicien, les gens vont vous zapper pour retourner finir le niveau 758 de Candy Crush.
Quand vous relisez votre article, il doit respirer la simplicité et la bonne humeur. Ou être très percutant et direct.
Bref, écrivez comme si vous vous exprimiez à l’oral.
D’ailleurs, il existe un excellent logiciel pour dicter vos articles si ça peut vous aider : Dragon Natural Speaking
La meilleure des techniques de rédaction web ? La voici…
Écrire pour le web n’est pas inné. Bloguer non plus.
Il faut pratiquer.
Tous les jours.
Vous devez écrire au moins 1 000 mots quotidiennement. Au début, vous allez foirer.
Vos premiers textes ne seront pas les meilleurs.
Mais vous allez voir, en mettant en place ces techniques de rédaction web, avec l’entraînement, ça va finir par rentrer. Vous allez affiner votre style.
Je vous conseille vraiment de vous forcer à le faire chaque jour pour voir les premières facilités arriver.
Nous utilisons des cookies sur notre site Web pour vous offrir l'expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et les visites répétées. En cliquant sur «Accepter», vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies.
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
Les cookies nécessaires sont absolument indispensables au bon fonctionnement du site. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui assurent les fonctionnalités de base et les fonctionnalités de sécurité du site Web. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.
Tous les cookies qui peuvent ne pas être particulièrement nécessaires au fonctionnement du site Web et qui sont utilisés spécifiquement pour collecter des données personnelles des utilisateurs via des analyses, des publicités et d\'autres contenus intégrés sont appelés cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'exécuter ces cookies sur votre site Web.